Chaque dimanche, nous présentons une chronique intitulée « Le livre et le chromebook« . A travers ce rendez-vous, vous découvrez un livre dont le point central est soit Google, soit aussi Google. Avec bien sûr une petite touche de chromebook. Comme une cerise sur le gateau à la crême chantilly. Vous allez apprécier nous en sommes sûrs.

Ca y est, c’est officiel, nous avons changé d’époque. Et pas seulement parce que, depuis un mois, nous datons courriers et chèques en commençant par un 2. Deux événements concrets, venus d’Amérique, confirment que nous venons de franchir une étape décisive : l’achat de Time Warner par A.O.L. et l’abandon, par Bill Gates, de la direction opérationnelle de Microsoft. D’un côté, une firme née d’Internet, il y a seulement quinze ans, s’offre le plus gros groupe de communication de la planète. De l’autre, l’homme qui symbolisait le triomphe de l’informatique prend du champ, à 44 ans.

L’ordinateur, formidable outil, reste central dans nos vies, au travail et à la maison, mais la vedette lui est volée par le phénomène Internet, dont l’essentiel est d’une autre nature : messages, contacts, informations. Aujourd’hui, les médias sont remplis d’analyses sur les conséquences bouleversantes de la  » nouvelle économie  » qui en résulte.

Mais les répercussions psychologiques sont tout aussi étonnantes, avec l’apparition d’une véritable « génération Internet ». Ils ont moins de 30 ans et leur fantasme est de créer ou rejoindre une « start up », une de ces nouvelles microfirmes, pour lancer un  » site web  » à partir d’une idée, forcément géniale, séduire des investisseurs et atteindre, en deux ans, des valorisations stupéfiantes (l’an dernier, 40 000 sites sont nés en France).

Leurs modèles ne sont plus Bill Gates ou Steve Jobs, mais Jeff Bezos ou Jerry Yang, les jeunes fondateurs d’Amazon ou Yahoo, désormais multimilliardaires. C’est pourquoi ils acceptent de travailler deux fois 35 heures par semaine, pour des salaires modestes. Leur fantasme : devenir riches grâce à leurs  » stock options.  » Ils n’ont d’ailleurs pas le choix. Le monde d’Internet va si vite qu’on y compte le temps en  » années de chien  » qui, comme on le sait, en valent sept de nos existences ordinaires. Il faudra, en effet, qu’ils aillent supervite, puisque la concurrence, sur le web, est analogue à celle des spermatozoïdes cherchant l’ovule. A peine ont-ils imaginé leur site qu’ils s’aperçoivent qu’un ou plusieurs autres sont sur la piste. Or seul le meilleur et le plus rapide aura une chance de survivre.

Hypercompétitifs, la mondialisation est leur culture, car ils doivent chercher leurs clients sur toute la planète à la fois. Ils voient rarement la lumière du jour et se font livrer des pizzas ; pour l’hédonisme, on verra plus tard. Une vie de fous qui les galvanise.

Entre eux, ils parlent un franglais technique, émaillé d’allusions codées, et s’envoient des blagues par e-mail. Nomades, ils ont tout sur eux, puisque leurs portables (téléphone et ordinateurs) ne les quittent pas. S’ils ne font pas fortune très vite, ils partiront vers un job plus alléchant. Leur existence est précaire, leurs journées stressées, mais ils n’ont pas de problèmes existentiels, puisque, déjà, ils incarnent une nouvelle sensibilité, tout à fait XXIe siècle. (article du site psychologies.com)

GÉNÉRATION INTERNET : COMMENT LES ÉCRANS RENDENT NOS ENFANTS IMMATURES ET DÉPRIMÉS

La génération Internet, autrement appelée génération iGen, est arrivée.
Nés à partir de 1995, ces jeunes ont grandi avec un téléphone portable au creux de la main, avaient un compte Instagram avant d’entrer au lycée et ne se souviennent pas de l’époque avant Internet. L’omniprésence du smartphone parmi les adolescents a engendré des répercussions dans tous les domaines de leur vie et aujourd’hui, nombreux sont ceux qui s’interrogent, parents comme spécialistes, sur le lien qui semble s’établir entre l’usage excessif des écrans et les changements de comportements observés ces dernières années chez ces adolescents et jeunes adultes. 
Avec clarté et objectivité, Jean Twenge, docteur et professeur en psychologie de l’université de San Diego, passe au crible cette génération pas comme les autres et nous aide à mieux la comprendre et dans la foulée à mieux interagir avec elle. Sur base d’études significatives menées sur 11 millions d’Américains, Jean M. Twenge a ainsi pu identifier une série d’attitudes complètement nouvelles directement liées selon elle à l’hyperconnectivité, et les conclusions qu’elle tire sonnent comme autant de signaux d’alarme : obsédés par leur téléphone, ces jeunes aux portes de la vie d’adulte paraissent bien plus démunis que les générations précédentes face aux défis d’une vie active et indépendante. Et ce n’est sans doute pas un hasard si le taux de dépression dans cette tranche d’âge n’a jamais été aussi élevé. 
Comment pouvons-nous protéger nos enfants de l’anxiété, de la dépression et de la solitude à l’ère numérique ? Comment mieux accompagner au quotidien cette génération montante, sans la juger ni tomber dans la répression facile et sans doute inefficace ? Comment les managers peuvent-ils tirer le meilleur parti de cette nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail ? C’est aussi à ces questions, et à bien d’autres, que tente de répondre cet ouvrage fondamental. 
Prenez un temps de réflexion en vous plongeant dans cet ouvrage qui questionne le lien qui semble s’établir entre l’usage excessif des écrans et les changements de comportements observés ces dernières années chez ces adolescents et jeunes adultes
, comme l’indique l’avant-propos de cet ouvrage.

Génération Internet : Comment les écrans rendent nos enfants immatures et déprimés

De Serge Tisseron  (Postface), Jean M. Twenge (Avec la contribution de), Vincent De Coorebyter (Préface), proposé au format broché au prix de 24,90 euros.

Format brochéFormat Kindle
Shares:

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.