Chaque dimanche, nous présentons une chronique intitulée « Le livre et le chromebook« . A travers ce rendez-vous, vous découvrez un livre dont le point central est soit Google, soit aussi Google. Avec bien sûr une petite touche de chromebook. Comme une cerise sur le gateau à la crême chantilly. Vous allez apprécier nous en sommes sûrs.

Fini le papier, son odeur, les polices de caractères comme les enluminures illustrant un texte avec le livre numérique. Fini aussi le plaisir d’aller chez un libraire dans l’espoir de trouver l’oeuvre tant attendue, comme de prêter ou offrir un ouvrage avec le livre numérique.
Tout ne sera que zéro et un, glacé, sans âme diront certains, sans vie aussi. Le livre numérique est aussi dangereux pour le futur avancent des septiques. Il ne sera plus imprimé dans le papier, sera-t-il alors modifiable à souhait au gré des envies des politiques ou des pouvoirs ? Des réponses que vous pourrez retrouver dans le livre d’Alain Jacquesson.

En 2004, le monde du livre apprend le projet fou de deux jeunes illuminés : construire en cinq ans une bibliothèque numérique universelle. Six ans plus tard, une gigantesque bibliothèque numérique de plus de 12 millions de volumes a vu le jour. Des collections, que des générations de conservateurs ont mis des siècles à constituer, sont avalées par Google Livres. Jamais une collaboration d’une telle envergure entre les secteurs publics et privés n’avait été entreprise dans le domaine patrimonial. Dans le monde entier, les chercheurs comme le grand public s’habituent peu à peu à utiliser Google Livres, qui dit viser maintenant 30 millions de livres numériques. Cette réalisation a nécessité l’élaboration de compétences informatiques spécifiques, notamment en ce qui concerne la numérisation de masse. L’efficacité de ce savoir-faire a suscité l’intérêt de nombreuses bibliothèques qui ont choisi de participer au projet. Cette appropriation des biens publics soulève aussi de nombreuses controverses. Les auteurs et les éditeurs s’opposent à ce qu’ils considèrent comme une violation du droit d’auteur, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. De nombreuses voix s’élèvent également contre la re-privatisation d’un bien public : le contenu des plus grandes bibliothèques du monde retourne aux mains d’une société privée, pouvant détenir, à terme, un monopole. La taille des index de Google Livres se mesure désormais en milliards d’occurrences de mots. Les éditeurs constatent que le terrain commercial est largement occupé ; avec la numérisation des fonds anciens, Google Livres dispose aujourd’hui de contenus qui peuvent être facilement monétarisés. Cet ouvrage relate la genèse de ce projet, sa dimension industrielle, inhabituelle dans le domaine culturel, et détaille ses aspects pratiques, notamment en termes de techniques documentaires. Il analyse de façon objective, mais aussi critique, cette réalisation. Il examine les alternatives à Google Livres, comme l’indique l’avant propos publié sur le site d’Amazon.

Google Livres et le futur des bibliothèques numériques

De  Alain Jacquesson (Auteur) proposé en édition broché au prix de 17.00 euros

Alain Jacquesson a dirigé, de 1977 à 1981, l’Ecole de bibliothécaires de Genève.
De 1981 à 1988, il a conduit le Service de coordination des bibliothèques de l’Université de Genève. De 1988 à 1993, il a été Directeur des Bibliothèques municipales de la Ville de Genève. En 1993, il a été appelé à la direction de la Bibliothèque publique et universitaire (BPU) de cette même ville. Il assure des enseignements à l’ESID (Ecole supérieure d’information documentaire – Genève) et à l’INFB (Institut national de formation des bibliothécaires – Villeurbanne). Il est l’auteur de nombreuses publications, dont trois ouvrages de la Collection Bibliothèques. Il enseigne à la Haute École de Gestion de Genève, filière Information et documentation, comme l’indique le site Babelio.

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