Chaque dimanche, nous présentons une chronique intitulée « Le livre et le chromebook« . A travers ce rendez-vous, vous découvrez un livre dont le point central est soit Google, soit aussi Google. Avec bien sûr une petite touche de chromebook. Comme une cerise sur le gateau à la crême chantilly. Vous allez apprécier nous en sommes sûrs.

Sous la dénomination d’Intelligence Artificielle, les entreprises technologiques proposent d’améliorer notre vie par le biais des objets connectés. Il n’est pas un seul jour où petites ou grandes marques mettent en avant l’outil qui va selon elles changer à jamais notre quotidien. Cela concerne aussi bien notre habitat, nos loisirs mais aussi notre manière de vivre. Avec toujours le credo de moments assistés par le biais de l’Intelligence Artificielle. C’est le mantra de l’Internet 3.0.

Au début il y eu l’Internet, puis l’Internet 2.0 avec un rapport de sociabilité avec les autres via des logiciels libérés des machines. Aujourd’hui nous communiquons plus que jamais, mais les données personnelles que nous laissons derrière nous, stockées dans des bases de données, vont jouer dans l’interaction de nos mouvements futurs et de nos relations. Même si les lieux de stockage de données ne sont pas interconnectés, les outils le sont et donc par ce jumelage elles sont partagées. Il y a donc un risque important où nous ne prendrons plus en considération notre libre arbitre mais plutôt la réponse de notre envie à un moment donné, communiquée par les outils. L’imprévu n’existant plus puisque à chaque instant il nous sera possible de savoir si une action sera bénéfique pour l’instant d’après.

Autant avec l’Internet 2.0, nous échangions des mots, autant demain nous communiquerons à l’autre par le biais de l’analyse de nos données. Il n’y  aura plus d’écritures mais des courbes, des pictogrammes. Il n’y aura plus d’images mais des résultats d’analyses comportementales par le biais de notre interactivité avec les outils connectés.

Alors s’agit-il d’accepter cette Intelligence Artificielle dans notre vie de tous les jours ? Bien sûr, mais en posant certaines conditions, en sachant ce qu’elle peut faire, comment elle fonctionne et ce qu’elle récolte de nous. Elle ne doit pas nous être étrangère, comme nous laisser indifférent ou nous dominer. L’homme a jusqu’à présent commandé la machine et non l’inverse. Pourquoi en serait-il autrement demain ?

« Des machines plus intelligentes que l’homme ?
Une utopie que les auteurs de science-fiction et les scénaristes d’Hollywood ont imaginée… mais que les progrès technologiques sont en passe de réaliser.
Deux phénomènes se conjuguent : la puissance de calcul des superordinateurs augmente de façon exponentielle ; de nouveaux logiciels reproduisent le fonctionnement des neurones du cerveau humain et confèrent aux machines la faculté d’apprendre. Les systèmes pensants peupleront bientôt les domiciles, les entreprises, les usines, les administrations, les hôpitaux, les villes, les armées. Jusqu’où iront-ils dans leur degré d’autonomie et leur liberté de décision ? Quelle place les hommes préserveront-ils dans un univers contrôlé par les robots ? Après la bombe atomique, l’intelligence artificielle est-elle la deuxième arme létale inventée par l’homme et capable de le détruire ?
La chute de l’Empire humain retrace l’histoire méconnue de l’intelligence artificielle du point de vue du robot : c’est une machine qui raconte ici son aventure et dévoile les mystères de son long cheminement avec l’homme, jusqu’au combat final« , comme l’indique l’avant propos publié sur le site d’Amazon.

La chute de l’Empire humain: Mémoires d’un robot

De Charles-Edouard BouéeFrançois Roche, proposé en édition broché au prix de 18 euros.

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