Chaque dimanche, nous présentons une chronique intitulée « Le livre et le chromebook« . A travers ce rendez-vous, vous découvrez un livre dont le point central est soit Google, soit aussi Google. Avec bien sûr une petite touche de chromebook. Comme une cerise sur le gateau à la crême chantilly. Vous allez apprécier nous en sommes sûrs.

De façon générale, la liberté est un concept qui désigne la possibilité d’action ou de mouvement.
En mécanique par exemple, on parle de degrés de liberté pour comptabiliser les mouvements possibles d’une pièce.
Pour le sens commun, la liberté s’oppose à la notion d’enfermement ou de séquestration. Une personne qui vient de sortir de prison est dite libre. Le sens originel du mot liberté est d’ailleurs assez proche : l’homme libre est celui qui n’a pas le statut d’esclave.
En philosophie, en sociologie, en droit et en politique, la liberté est une notion majeure : elle marque l’aptitude des individus à exercer leur volonté avec — selon l’orientation politique des discours tenus — la mise en avant de nuances dont aucune n’épuise le sens intégral :

  • formulation négative : où l’on pointe l’absence de soumission, de servitude, de contrainte, d’aliénation… que celles-ci soient exercées par d’autres individus (exemple : l’esclavage) ou – non plus physiquement mais opérant sur les mentalités – par la société (exemples : la propagande, le contrôle social ou la loi, dès lors que certaines dispositions sont vécues comme liberticides, comme la vidéosurveillance).
  • formulation positive : où l’on affirme l’autonomie et la spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.
  • formulation relative : différents adages font ressortir l’équilibre à trouver dans une alternative, visant notamment à rendre la liberté compatible avec des principes de philosophie politique tels que l’égalité et la justice. Ainsi : La « liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l’homme), ce qui implique la possibilité de « faire tout ce qui n’est point interdit, comme ne pas faire ce qui n’est point obligatoire » (art. 5), la « liberté de dire ou de faire ce qui n’est pas contraire à l’ordre public ou à la morale publique » (droit administratif) ou encore « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » (peut-être inspiré par John Stuart Mill). Dans une telle formulation, la liberté est étroitement liée au concept de droit, allant jusqu’à confondre les deux notions.

Cette notion renvoie à une double réflexion :

  1. d’une part sur la liberté en tant que questionnement sur la capacité de choisir et de faire ,
  2. d’autre part comme questionnement sur l’exercice concret de ce pouvoir de choisir et de faire.

Dans la mesure où ces deux perspectives se recoupent de diverses manières, leur chevauchement peut provoquer des erreurs d’interprétation dans les analyses et la confusion dans les débats. Il faut donc prendre soin de distinguer les différents sens de ce mot. (source Wikipédia)

Ce livre est un plaidoyer pour le progrès. Il nous fait pénétrer dans l univers des nouvelles technologies, ses exceptionnelles perspectives et ses risques. On évoque aujourd hui beaucoup le numérique, à juste titre, mais bien d autres domaines scientifiques sont concernés, la génétique, l énergie, les nano-technologies.
Peut-être notre liberté est-elle en danger : les dirigeants de ces grandes entreprises technologiques veulent définir le monde dans lequel nous vivrons dans les décennies à venir. Il s agit donc d éviter que les entreprises imposent leurs choix au monde, au détriment des puissances publiques, dans tous les domaines de notre vie sociale et privée.
Une première question parmi bien d autres émerge : faut-il démanteler Google et les autres GAFA ? , comme l’indique l’avant-propos de cet ouvrage.

L’avenir de notre liberté: Faut-il démanteler Google…Et quelques autres?

De Mickael Berrebi et de  Jean-Hervé Lorenzi, proposé en version broché au prix de 17,00 euros et 11,99 euros au format Kindle.

Format broché Format Kindle
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2 Comments

  • Anton
    Anton
    16 septembre 2018 at 15 h 14 min

    «Il s agit donc d éviter que les entreprises imposent leurs choix au monde, au détriment des puissances publiques, dans tous les domaines de notre vie sociale et privée.»
    Ça va changer quoi? Les gouvernements («puissances publiques») ne sont-ils pas déjà les valets des grandes entreprises financières ou autres? Le premier problème n’est-il pas de vivre dans une ploutocratie?

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