Cela fera plus de 3 ans que Google travaille sur un mystérieux système d’exploitation nommé Fuchsia OS. Si pour le moment nous ne savons pas grand chose sur l’usage et la finalité de cet OS, de plus en plus de rumeurs font état de l’arrivée de Fushia sur Chromebook.

En début d’année 2018, nous vous révélions que Fuchsia OS avait été porté par Google sur le PixelBook de la firme Mountain View. Aujourd’hui j’ai mis la main sur un changement de code publié sur le Gerrit de Chromium nous expliquant que de nombreux autres Chromebook pourraient avoir accès à Fuchsia.

Ce changement de code indique qu’en plus du Pixelbook de Google, les Chromebook équipés d’un processeur ARM pourraient également prendre en charge le nouveau système d’exploitation du géant de la recherche. Visiblement c’est au travers d’un dual-boot que les Chromebook, basés sur une puce ARM dans un kernel Zircon, pourront accéder à FuchsiaOS. Ce Kernel est bien connu pour être celui qui alimente Fuchsia OS, il à déja té fait mention de celui-ci dans les appareils mobiles de Huawei et Honor .

C’est la première fois que le kernel Zircon est mentionné pour les Chromebook sous ARM et nous pouvons imaginer qu’il pourra fonctionner sur  le HP Chromebook 14 et le Acer Chromebook 315.

Fuchsia OS sur Chromebook

Fuchsia OS n’est pas encore prêt pour être commercialisé

Malgré ses 3 années de développement, nous ne savons toujours pas à quoi va servir Fuchsia OS, ni sur quels appareils ce système d’exploitation pourra tourner. Google le teste sur de nombreux outils informatiques sans donner une véritable feuille de route. Nous l’avons vu sur des smartphones, des Chromebook, des tablettes, mais rien ne présage qu’il soit destiné à cette constellation de produits. Nous pouvons imaginer beaucoup de choses sur Fuchsia OS, j’ai d’ailleurs plusieurs théories en tête.

Mais pourquoi Fuchsia OS doit naître pour Google ?

Ma première théorie est que Google souhaiterait unifier tous ses produits avec un seul et même OS, comprenez que les ordinateurs, les téléphones, les tablettes, mais également les véhicules, les montres, les lunettes, TV … pourraient fonctionner exactement de la même façon avec un même OS. Ainsi ses équipes travailleraient sur un seul projet, plutôt que d’éparpiller les cerveaux sur ChromeOS, Android, Android Auto, Android TV ….

Ma Seconde théorie me laisse penser que Google souhaite faire disparaître Android petit à petit. Plusieurs raisons à cela. Le système d’exploitation mobile de Google est en position dominante sur le marché et à ce titre, il se trouve limité dans ses actions. Dernièrement Google s’est vu infliger une amende record pour abus de position dominante. En abandonnant Android Google s’ouvrira un nouveau marché sans contrainte directe des états. Mais ce n’est pas tout, puisque certaines grosses entreprises attaquent Android pour violation de brevet, à l’image British Telecom, qui avait attaqué le FAI Prodigy en 2000 pour la violation supposée d’un brevet sur les hyperliens.

Ma troisième théorie, me permet de croire que Google veut faire fi du passé et oublier le noyau Linux utilisé sur Android ou même ChromeOS. Il semblerait que Fuchsia soit développé entièrement en interne et ne se baserait  plus du tout sur du code source Linux, un système vieux de plus de 28 ans complètement codé en C. Il est donc temps pour Google de prendre son envol et de développer lui-même son propre système sans être restreint par une solution peut-être dépassée.

Bref vous l’aurez compris Avec ces quelques lignes, nous ne savons rien sur Fuchsia OS. Mais Google a visiblement l’intention ferme de le faire exister,  peut-être pour l’une des trois raisons que je vous ai avancées ou pour tout autre raison.
Aujourd’hui cela reste un mystère en dehors de ceux travaillant sur ce système et n’ayant pas la faculté de lire dans les boules de cristal…wait and see !. En attendant, nous pouvons imaginer qu’il reste beaucoup de chemin pour que Fuchsia OS devienne un véritable système d’exploitation.

Que pensez-vous de l’arrivée de Fuchsia OS sur les Chromebook en dual boot ?  Donnez-moi votre avis posez-moi vos questions dans la suite de cet article à travers vos commentaires

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