C’était il y a fort fort longtemps. Une époque où un ordinateur ne tenait pas dans la poche. Un temps où l’on communiquait encore par courrier papier ou fax. Enfin, un moment où l’on n’imaginait pas devenir demain l’ami d’une personne que l’on connaissait pas. C’était une période euphorique ou l’imagination nous portait vers des lendemains informatiques plein de promesses. J’ai participé à ces moments-là, découvrant et améliorant aussi des systèmes d’exploitations naissant. J’ai aussi vu partir Steve Jobs de la firme Apple qu’il avait créé pour y revenir quelques années après. J’avoue que j’ai pleuré le jour de sa mort, lui qui m’avait permis d’aimer pleinement l’outil informatique et la beauté de l’objet. Alors en quelques lignes, voici pourquoi j’ai quitté Apple avec MacOS pour Google avec chromeOS.

[winamaz ean= »4718017488433″ template= »horizontal »]

L’ordinateur n’est pas un objet anodin

L’outil informatique qu’est l’ordinateur n’est pas un objet anodin. Aujourd’hui, il prend différentes formes. On peut l’avoir dans sa poche avec le smartphone, posé sur ses genoux avec l’ordinateur nomade, ou installé sur un bureau ou intégré à un écran. Il peut prendre n’importe quelle forme, mais au premier abord il fait toujours peur. La raison en est simple : il faut comprendre sa mécanique d’utilisation. Cela passe logiquement par différentes étapes et l’apprentissage suivant notre degré antérieur d’expérience va de quelques minutes à plusieurs jours ou semaines. Avec cet outil, car il s’agit bien d’un objet servant à effectuer une tâche, nous allons au fur et à mesure de son emploi lui confier toutes nos envies, angoisses, plaisirs, peurs et tout ce qui nous anime. 

Une idée du beau grâce à Apple

Je ne vous détaillerais pas mon parcours depuis les années 1985 ou j’ai commencé avec un Oric Atmos pour arriver dans les années 1996 ou je me suis plongé dans le système Mac OS Classic à cœur perdu. Ce que je recherchais depuis des années était enfin présent : une interface ergonomique, un glisser-déposer qui combinait facilité et réactivité et plein d’autres possibilités. Chaque pixel de l’interface semblait avoir été réfléchi pour faciliter au mieux son emploi. Même si la gamme des Performa n’étaient pas esthétiquement très emballants, on se coupait presque un bras pour acquérir un tel modèle.  C’est le 15 aout 1998 que tout bascula, avec la présentation de l’iMac qui allait changer la face de l’informatique. 

Plus jamais, tout nouvel ordinateur pourrait être comme auparavant. C’est-à-dire gris, terne d’aspect et sans âme. Et, surtout, n’offrant pas tout ce que le consommateur de l’époque attendait : accessibilité rapide à l’Internet, lecture de DVD comme de l’écoute de fichiers sonores. Bien sûr, je n’oublie pas l’emploi d’applications réactives et permettant un échange avec d’autres utilisateurs. Si le premier iMac fut pour moi un bouleversement dans l’approche de l’informatique, les années qui allaient suivre était une explosion de produits, plus performant les uns que les autres. Surtout, il était possible d’avoir le frisson en découvrant la Palourde puis l’iBook G4, le Cube et son écran si beau, le Tournesol, l’Imac G5. La bascule du processeur PowerPC à Intel a été un choc. On peut continuer avec l‘iMac Intel, le Mac Mini et bien sûr le MacBook Pro. Tous ces outils et quelques autres, j’ai eu le plaisir de les utiliser. Je garde la nostalgie de leurs déballages comme de certains arrondis dans la forme de certains.

L’iBook G4

Un outil qui n’existait pas

C’est en 2007 à la présentation du premier iPhone que j’ai pris conscience de la force d’innovation d’Apple. Presque vingt ans après, elle a imposé un nouveau mode de communication, mais également d’emploi dans l’informatique. Le 5 octobre 2011, Steve Jobs est mort. Oui, j’ai pleuré je l’avoue à l’annonce de son décès. Les raisons ne m’intéressent guère.

Malheureusement dans les années qui ont suivi, je n’ai pas vibré aux quelques rares produits qui nous ont été présentés. Ils n’étaient pas amazing comme le débite Tim Cook de sa voix sans intonation. Pas de vibrato dans son phrasé, pas de joie de présenter une énième version de l’iPhone ou d’un iMac devenu trop fin et surtout irréparable. Et, puis il faut le dire, MacOS présentait des brèches dans sa sécurité. Des presque riens, pourrait-on dire, mais montrant qu’Apple ne mettait pas le meilleur dans la conception de son système d’exploitation. Ce côté bling-bling pour la présentation de l’Apple Watch a fini à m’inciter à regarder si l’herbe n’était pas plus verte de l’autre côté de la colline.

[winamaz single= »B077PY79TM » template= »horizontal »]

Pourquoi j’ai quitté Apple avec MacOS pour Google avec chromeOS

Voilà dans les grandes lignes, les raisons qui font que j’ai quitté Apple avec MacOS pour Google avec chromeOS. Est-ce mieux ? Est-ce que j’y trouve la sérénité comme la facilité dans l’emploi du système d’exploitation de Google ? La réponse est évidemment oui. Mes articles parlent le mieux de ce que je ressens, de ce que j’attends aussi comme ce que j’apprécie en employant chromeOS.

Le premier Chromebook Google Pixel

Bien sûr, il n’y a plus le frisson qui me parcourait quand je me trouvais devant une nouvelle version de MacOS. J’admets aussi qu’avec chromeOS l’interface se cantonne généralement à celle de Google Chrome. Pourtant, de découvrir une nouvelle fonction, une nouvelle icône ou simplement une nouvelle information, me fait toujours autant plaisir. Alors est-ce que j’apprécie les produits de Google, autant ces applications que ces produits ? Bien sûr, il faudra quand même reconnaître qu’Apple a imposé le beau dans ces objets que nous employons de manière journalière et rien que pour cela je lui en serais à jamais reconnaissant.

Shares:

2 Comments

  • Bayet
    Bayet
    11 septembre 2022 at 10 h 27 min

    Hello, mister robot,
    Nous devons être à peu près de la même génération, toi oric, moi Texas ti99. De l’Apple iie j’ai sauté direct dans le monde Windows sans passer par mac, essentiellement pour des raisons budgétaires.
    Et ce qui m’a fait basculer chez Google en 2012, c’est d’abord la partie réseau et cloud, plus ergonomique, simple et collaborative que le monde Windows. Chrome devint alors le centre de tout les usages bureautique, et en 2018, Chromebook le vecteur le plus simple pour tous les usages. L’ouverture du play store a définitivement fini de me convaincre.

    Reply
    • Mister Robot
      11 septembre 2022 at 12 h 24 min

      Bonjour

      Ah le Texas TI-99 ! cela montre qu’en cette période cela foisonnait de partout. Chaque marque essayait de trouver le concept qui ferait adhérer les utilisateurs à leurs produits. Même en France, je pense à Thomson, on tentait de trouver la martingale gagnante. Aujourd’hui que reste-t-il ? Pas grand monde, j’ai envie de dire, sauf des grands groupes, qui rachètent la petite idée ou le plus petit truc pouvant demain porter ombrage à leurs auras. Car ne l’oublions pas, l’informatique d’aujourd’hui c’est fait par ces sociétés qui ont existées en apportant même si par la suite elles ont dû mettre la clé sous la porte, un concept, une idée. Alors qu’en sera-t-il demain ?

      Reply

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.