Aujourd’hui, sans en avoir conscience, vous avez utilisé un certain nombre de routine via votre smartphone ou votre Chromebook. Elles ont opéré lors de la géolocalisation de votre téléphone, quand vous avez reçu un courrier électronique sur votre ordinateur et même quand vous avez effectué un appel téléphonique. Toutes ces routines font partie de notre environnement quotidien, auquel nous n’attachons plus d’importance. Comme c’est mardi et que ce n’est pas ravioli, nous allons nous pencher sur les valeurs d’une routine en domotique.

Ce qui est vrai est vrai

Pour comprendre le fonctionnement d’une routine et cela que ce soit dans un programme informatique ou en domotique, voyons d’abord comment elle est définie. Il s’agit d’une entité informatique contenant une portion de code, ou simplement une séquence d’instructions qui ne sont pas modifiables lors de son exécution. Lors du traitement de la routine, elle va interroger autant un robot, un autre programme et attendre une valeur en retour. 

Exemple de routine en domotique 

La porte d’entrée est-elle fermée ? Si OUI je ne fais rien. Si NON, je communique l’information via un texto à l’occupant de l’habitation.

Mais comment peut-elle avoir l’information ? La porte pourra être définie comme ouverte car le pêne ne se trouvant pas dans la gâche, il n’y avait pas la circulation du courant électrique à faible voltage comme il était prévu entre les deux parties, si elle était fermée.

L’écriture de la routine sera la suivante :

  • le courant électrique passe ? Vrai, je ne fais rien
  • le courant électrique passe ? Faux, je transmet l’information.

Comme on vient de le voir, même si cela peut sembler désuet de le dire, mais ce qui est vrai est vrai. Le contraire existe aussi. Que la valeur soit vraie ou fausse elle est appelée aussi fonction. Elle ne donne qu’une seule information et cela suivant la demande de la routine appelante dite inclusive.   En domotique, il n’existe que des routines ayant comme valeur VRAI ou FAUX. En dehors de cela, il n’existe rien d’autre.  Nous allons voir à travers un exemple simple que tout n’est qu’une relation de VRAI et de FAUX. 

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Partir du domicile et fermer la porte d’entrée

Partir du domicile est en soi une démarche normale. Mais faire vérifier que la porte d’entrée est bien fermée plus exactement la serrure électronique à bien actionnée certaines fonctions, entraîne un certain nombre d’actions par le biais de deux routines que nous allons décomposer.

Première routine s’exécutant au niveau du smartphone :

Je suis où, plus exactement quelle est ma position définie par GPS ou le signal Wifi avoisinant ? 

  • Je n’ai pas bougé puisque la position que je viens de recevoir est identique à la précédente. Elle correspond de plus, à celle enregistrée comme étant les coordonnées géographique du domicile de la personne utilisant le smartphone. Donc je ne fais rien.
  • J’ai bougé puisque les coordonnées géographiques sont différentes. J’envoie donc cette information à une autre routine via un fichier data, vers les serveurs de Google, qui renverront l’information à la porte électronique indiquée dans l’application Google Home du compte Google.

Cette routine, c’est le smartphone qui l’exécute tous les x temps définit à l’avance par le concepteur du smartphone et du système d’exploitation. Ayant logiquement une puce GPS il peut enregistrer la position et la comparer à celle qui était la précédente et dans le même temps à celle enregistrée dans la base de données. 

L’écriture de la routine sera la suivante : 

  • je suis toujours à la même position ? Vrai, je ne fais rien,
  • je suis toujours à la même position ? Faux, je transmet l’information. 

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Deuxième routine s’exécutant sur la serrure électronique :

La porte est fermée, mais dois-je la verrouiller ? Je n’ai pas reçu d’information de changement de position du smartphone, donc je ne la verrouille pas. J’ai reçu une information du mouvement du smartphone, je verrouille donc la porte. 

Comme je l’indiquais plus haut, l’information envoyée par le smartphone, est reçue dans un premier temps sur le compte Google de l’utilisateur, pour être retransmise dans l’instant à la serrure électronique. Suivant l’information, elle active le verrouillage de la porte.

L’écriture de la routine sera la suivante :

  • le smartphone me communique la même information que la précédente ? Vrai, je ne fais rien,
  • le smartphone me communique la même information que la précédente ? Faux, j’active le verrouillage.

Bien sûr, dans le cas où la personne en quittant le domicile verrouille la serrure électronique, celle-ci ne prendra pas en compte l’information du changement de la position du smartphone. Pourtant le dialogue continue puisque la fonction de la fermeture de la porte reste active, tant que le smartphone a été défini comme n’étant pas revenu au domicile. 

Les valeurs d’une routine en domotique

On vient de voir à travers ces quelques lignes les valeurs d’une routine en domotique. Le hasard ou le peut-être n’existe pas. Tout est factuel ne laissant pas la place à l’imprécision. Tout produit fonctionnant dans le cadre de la domotique exécute les mêmes fonctions entre le VRAI ou le FAUX. Ceci permet ainsi d’avoir des applications de gestion de routine, Google Home par exemple, facile d’emploi tant par les valeurs à indiquer que les manières de les aborder.

Pensiez-vous avant la lecture de cet article que la domotique entraînait la lecture d’autant d’informations ? 

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