ChromeOS Flex au quotidien le verdict

A travers cet article qui est l’avant-dernier, nous allons nous intéresser à l’utilisation quotidienne de ChromeOS Flex, en couvrant ses caractéristiques de performance, son modèle de sécurité, ses capacités de gestion et ses flux de travail de productivité. Au regard de ces informations vous constaterez que la similitude dans la sécurité comme l’emploi qu’il propose présente de grandes similitudes avec ChromeOS.

Sommaire

Performance et convivialité de ChromeOS Flex

L’expérience utilisateur de ChromeOS Flex est définie par la vitesse, la simplicité et l’efficacité. Ce triptyque se vérifie chaque jour de la manière suivante :

Démarrage rapide : Les appareils démarrent en quelques secondes seulement (Google annonce un temps de démarrage de 6 secondes sur du matériel compatible). Contrairement aux systèmes d’exploitation traditionnels, ils ne ralentissent pas de manière perceptible avec le temps, car il n’y a pas d’accumulation de logiciels ou de processus en arrière-plan.
Mises à jour automatiques en arrière-plan : Le système d’exploitation se met à jour de manière transparente et automatique en arrière-plan. Lorsqu’une mise à jour est prête, il suffit à l’utilisateur de redémarrer pour l’appliquer. Cela garantit que le système est toujours à jour avec les derniers correctifs de sécurité et les nouvelles fonctionnalités, sans aucune intervention manuelle ni interruption de travail.
Interface familière : L’interface utilisateur est essentiellement une extension du navigateur Chrome. Pour quiconque a déjà utilisé un navigateur web, la courbe d’apprentissage est quasi inexistante. Le bureau, le lanceur d’applications et les paramètres sont conçus pour être intuitifs et minimalistes.
Efficacité énergétique : Des études indiquent que les appareils fonctionnant sous ChromeOS Flex consomment en moyenne 19 % d’énergie en moins que des systèmes d’exploitation comparables sur le même matériel. Cela peut se traduire par une meilleure autonomie de la batterie sur les ordinateurs portables et une réduction des coûts énergétiques pour les parcs d’ordinateurs de bureau.

Les fonctionnalités de bases dans l'emploi de ChromeOS Flex — Les fonctionnalités de bases dans l’emploi de ChromeOS Flex

L’architecture de sécurité

La sécurité est un principe fondamental de la conception de ChromeOS Flex, et non une fonctionnalité ajoutée. Elle repose sur une défense multicouche.

Sandboxing : Chaque application web et chaque onglet du navigateur s’exécute dans son propre environnement isolé, appelé « sandbox » ou bac à sable. Si un site malveillant compromet un onglet, la menace est contenue dans cette sandbox et ne peut pas affecter les autres onglets ou le système d’exploitation sous-jacent.
Système d’exploitation en lecture seule : Les fichiers système de base sont stockés sur une partition en lecture seule. Cela les rend immuables et les protège contre toute modification par des logiciels malveillants ou des erreurs de l’utilisateur.
Blocage des exécutables : Par conception, ChromeOS Flex n’exécute pas les fichiers exécutables traditionnels (tels que .exe ou .msi), qui constituent le principal vecteur de logiciels malveillants et de virus sur les systèmes Windows.
Chiffrement des données : Toutes les données utilisateur stockées localement sur l’appareil sont automatiquement chiffrées par défaut, protégeant les informations en cas de perte ou de vol de l’appareil.
Bilan éprouvé : À ce jour, aucune attaque par rançongiciel (ransomware) réussie n’a été signalée sur les systèmes d’exploitation ChromeOS ou ChromeOS Flex. Cette résilience en fait une option particulièrement attrayante pour les organisations qui cherchent à minimiser leur surface d’attaque.

Gestion centralisée pour les organisations

La véritable puissance de ChromeOS Flex pour les entreprises et les écoles est débloquée par les licences de gestion. Via Chrome Enterprise Upgrade ou Chrome Education Upgrade, les administrateurs informatiques accèdent à de puissantes capacités de gestion à distance via la console d’administration Google, une interface web centralisée.

Capacités de gestion : Appliquer plus de 1000 politiques de gestion des appareils (par exemple, désactiver le mode invité, configurer les réseaux Wi-Fi, restreindre l’accès à certains sites web).
- Installer de force des extensions Chrome et des applications web pour tous les utilisateurs.
- Effacer ou désactiver à distance les appareils perdus ou volés pour empêcher les fuites de données.
- Configurer l’accès aux VPN et aux réseaux d’entreprise.
- Surveiller l’état de santé et l’utilisation du parc d’appareils.
Déploiement à grande échelle : Les administrateurs peuvent déployer ChromeOS Flex en masse à l’aide d’outils existants tels que Microsoft SCCM ou via un démarrage réseau (PXE). Ils peuvent également utiliser l’enrôlement automatique pour que tout nouvel appareil installé avec Flex soit automatiquement ajouté à leur domaine et configuré avec les bonnes politiques.

Productivité et écosystème applicatif

Sous ce terme un peu « barbare s’applique le flux de travail sur ChromeOS Flex qui est résolument moderne et orienté vers le cloud.

Flux de travail « Web-First » : Le modèle d’application principal est celui des applications web (Web Apps). Le système s’intègre parfaitement avec Google Workspace (Docs, Sheets, Drive, etc.) et fonctionne également très bien avec la suite Microsoft 365 sur le web. Pour la plupart des tâches de productivité modernes, une application web est disponible et suffisante.
Virtualisation pour les applications héritées : Pour les entreprises qui dépendent encore d’applications Windows spécifiques sans équivalent web, ChromeOS Flex peut s’intégrer à des solutions de virtualisation et de streaming d’applications (comme Cameyo ou Amazon AppStream). Ces solutions permettent de « diffuser » l’interface d’une application Windows sur le bureau de ChromeOS Flex, la rendant accessible tout en étant exécutée sur un serveur distant.
Environnement de développement Linux : Pour les développeurs, les étudiants en informatique et les utilisateurs avancés, ChromeOS Flex offre la possibilité d’exécuter un conteneur Linux basé sur Debian. Cela permet d’installer et d’utiliser une vaste gamme de logiciels Linux, y compris des éditeurs de code (comme Visual Studio Code), des environnements de développement intégrés (IDE), des outils en ligne de commande et des logiciels de création comme GIMP. Il est important de noter que cela fonctionne dans une machine virtuelle, ce qui signifie que les performances peuvent être inférieures à une installation Linux native et que l’intégration avec le système de fichiers principal présente certaines complexités.