Si vous parlez de jeux vidéo lors de votre prochain dîner de famille, votre tonton Dédé devrait penser à Nintendo, Sony et peut-être Microsoft, mais certainement pas à Google et pourtant.

Des clients déjà dans la poche

Avec Android, Google possède une base d’appareils déjà bien installée pour pouvoir capter des joueurs. Des milliers de jeux pullulent déjà sur le Playstore, des plus connus Candy Crush ou Clash of Clan, soutenus à grand coup de communication et surtout célèbres grâce à un modèle économique basé sur du gratuit avec des micro-achats intégrés. Les jeux Android pouvant facilement être crackés, c’est surtout vers cette solution que les développeurs se sont tournés pour gagner leur pain. Mais le catalogue regorge aussi de jeux payants (à petit budget) proposant des qualités narratives assez géniales comme Out There (proche d’un livre dont vous êtes le héros), A Normal Lost Phone ((jeu d’enquête au propos atypique) ou encore Lifeline et Hey Love Adams, des simulateurs de SMS très immersifs. Avec l’arrivée de Stadia sur mobile, Google ouvre la porte à des jeux plus proches de ce que votre tonton Dédé imagine du jeu vidéo. Des titres qui étaient jusqu’à présent difficilement réalisables sans faire fondre l’autonomie de votre batterie comme neige au soleil. Une opportunité qui risque d’attirer les joueurs plus férus, dont une partie considéraient le jeu mobile comme une activité réservée aux joueurs occasionnels (ce qui est assez faux). La concurrence a d’ailleurs sans doute conscience du potentiel de développement du support, puisque Nintendo vient même de lancer son propre Mariokart sur l’OS de Google, un partenariat inattendu, loin de nous déplaire comme vous en parle Nico dans son article.

Une console déjà dans les salons

Je vous parle depuis quelques temps de Google Stadia qui risque de révolutionner une partie du jeu vidéo en proposant du streaming de jeu vidéo. Si celui-ci n’est pas à proprement parler une console ou un ordinateur, il utilise cependant bien un appareil pour recevoir le flux vidéo, à savoir le chromecast ultra. Appareil déjà connu du grand public et bien installé dans les salons, le chromecast permettra un passage plus facile vers le nouveau service de Google puisque celui-ci est peut-être déjà branché sur votre TV. Google ne part donc pas de zéro, que se soit sur le plan du parc de machines installées ou même de la connaissance de l’appareil par le public. Une entrée toute en douceur sur le marché par la firme qui vient renforcer l’offre vidéoludique en développement.

Le catalogue par abonnement 

Bien initié par le Gamepass de Microsoft, le modèle par abonnement se développe rapidement à la concurrence. Pour un prix plutôt raisonnable le joueur a accès à de nombreux jeux sans avoir à payer ceux-ci tant qu’il reste abonné. Apple se lance dans la course avec Apple Arcade, basé sur un modèle similaire mais sur mobile avec des contraintes particulières auprès des développeurs, comme l’exclusivité du jeu sur les plateformes mobile. Google vient à son tour d’annoncer son offre similaire, intitulée Google Play Pass, qui proposera 350 jeux et applis au lancement (contre seulement 70 chez Apple) et devrait attirer rapidement de nouveaux titres puisque Google n’impose pas d’exclusivité pour apparaître sur la plateforme. Une offre qui pour moins cher qu’un paquet de clope par mois permettra de profiter de jeux mobiles sans avoir à se farder des bandeaux de pubs à outrance.

L’abonnement Stadia Pro permettra quant à lui, de proposer des jeux gratuits et des tarifs préférentiels aux abonnés tant que ceux-ci conserveront leur abonnement. Un bon moyen de ne pas perdre sa communauté sans pour autant forcer la main puisque l’abonnement ne sera pas obligatoire du tout pour profiter du service.

Si chaque offre isolée semble être un petit pas, le géant d’internet semble bien décidé à se faire sa place dans l’industrie du jeu vidéo en touchant un large public avec des offres variées, adaptées à de nombreux types de public. Et vous allez-vous céder pour une ou plusieurs de ces offres ? Dites-le nous en commentaire.

  • Article écrit par Chezmoa mais suite à un incident technique paru sous la plume d’un autre rédacteur.
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