Là où tombent les anges

Habituellement, chaque dimanche, nous vous proposons de découvrir une œuvre littéraire traitant de la science-fiction. On y retrouve bien sûr des romans dont ceux d’Isaac Asimov comme c’était le cas la semaine dernière. Aujourd’hui, nous avons voulu non pas changer de thème, mais simplement nous arrêter sur l’auteur Maurice G. Dantec, qui s’est beaucoup intéressé au thème des romans policiers. Pourquoi cet auteur allez-vous me demandez et puis pourquoi aujourd’hui ?

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Justement, cet auteur, car même s’il a, avait, devrais-je dire puisque décédé en 2016, des positions extrémistes, il était pour moi un écrivain qui savait conjuguer d’une certaine manière science-fiction et polar. On lui connait à ce titre son second ouvrage Les racines du mal. Mais, l’œuvre pleine et entière dans ce style est pour moi la nouvelle Là où tombent les anges. Ce court texte paru dans le supplément Le Monde n° 15755, du 21 septembre 1995 pour l’anniversaire des 50 ans de la Série noire, montre la puissante narration de l’auteur. Elle est associée à une imagination qu’aujourd’hui encore peu d’auteurs français dans ce style ont su selon moi égaler.

Si j’ai choisi de le proposer maintenant, c’est qu’il m’a semblé important de le sortir de ce presque anonymat ou il a été plongé. Comme je l’indiquais ses idées réactionnaires sont à l’opposé de ce que je conçois dans la relation intergroupe. Pourtant, ses œuvres comme La sirène rouge et les racines du mal sont selon moi deux pierres importantes de la littérature du polar. En cette période ou le rêve et l’espoir est chassé par une réalité bien noire et surtout le doute, sa nouvelle semble nous ramener au temps ou tout était possible, mais surtout ou il est permis de rêver comme le montre cette nouvelle.

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