La firme de Mountain View a toujours appliqué une politique stricte sur la sécurité des données de chaque utilisateur. Ce processus s’appuie sur trois axes si l’on emploie un Chromebook. Pourtant la firme de Mountain View veut aller plus loin. En effet, le navigateur web Chromium propose un guide sur la confidentialité, intégré dans ses paramètres. Une manière pour Google d’expliquer les fonctions qu’elle propose mais surtout sensibiliser les centaines de millions de personnes employant son outil.
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Une politique de sécurité sur plusieurs niveaux
Depuis sa création, Google a essayé d’appliquer une politique de sécurité sur plusieurs niveaux. Le premier concerne celle du compte Google avec l’identifiant et le mot de passe. Une adresse électronique unique et un mot de passe unique assurent un premier palier de sécurité. Avec, la mise en place de la validation à deux facteurs, celle-ci est renforcée. Je rappelle que ce processus par deux identifiants uniques s’effectue par :
- ce que je connais : mot de passe
- ce que j’ai : téléphone, clé de sécurité, code unique, …
A partir de là, le premier niveau de la sécurité du compte est mis en place. La seconde sécurité, passe par les web applications proposé par Google à partir principalement de Google Chrome. Avec ces outils, plus de mise à jour, de virus pouvant modifier des lignes de codes. L’application est déportée sur un site web assurant une sécurité renforcée par le biais d’une couche de chiffrement appelée plus communément Https et utilisant un certificat d’authentification émis par une autorité tierce. Ce deuxième niveau de sécurité s’applique autant aux sites web avec une politique très sécuritaire excluant des résultants ceux n’utilisant pas ce protocole.
Le troisième niveau s’applique plus spécifiquement aux ordinateurs fonctionnant avec Chrome OS, en dehors de ceux utilisant CloudReady et Chrome OS Flex. C’est d’abord un contrôle au lancement de l’OS comme des micros logiciels, assurant une sécurité renforcée sur ce type d’outils informatiques. L’emploi d’antivirus est rendu inopérant par le mode de fonctionnement de Chrome OS. Si on y ajoute l’emploi des deux premiers niveaux de sécurité, on arrive à une enceinte sécurisée.
Google veut aller plus loin dans la sécurité
Ces trois niveaux de sécurité ou l’humain, le logiciel et enfin le matériel forment un tout, ne sont rien sans une connaissance de la part de l’utilisateur. Dans ce cadre-là, Google se doit d’avoir un rôle pédagogique. C’est ce que j’ai découvert lors de l’emploi de Chromium. Cet outil est je le rappelle un navigateur web libre. Il sert de base à l’ensemble de ces outils proposé actuellement sauf pour Firefox. Fonctionnant via l’installation d’un flags, il se caractérise principalement par une icône jaune canari et d’une numérotation différente au niveau de la version (100.0.4896.39) de celle de Google Chrome (100.0.4896.44 ).
En utilisant dernièrement cet outil, j’ai découvert dans les paramètres à la rubrique confidentialité et sécurité une information. Il s’agit plus exactement d’un guide sur la confidentialité qui se propose de présenter les paramètres clés de la confidentialité et de la sécurité dans Chrome.
Comme souvent les images valent mieux qu’un long discours, voici le guide tel qu’il est proposé à l’utilisateur, dans l’ordre chronologique des pages avec pour la première image son positionnement dans la section.
On remarquera que Chromium propose toujours l’essai de Privacy Sandbox alors que Google a adopté le Manifest V3 pour remplacer FLoC. Pour en savoir plus, je vous conseille d’écouter le CKB Show #79.
À lire : CKB SHOW #79 : Chrome OS 99 et Chrome 99
Après sa première consultation on retrouve ce guide sur la confidentialité uniquement dans la section Confidentialité et sécurité. Cela permet d’apporter des modifications aux règles que l’on aura précédemment mises en place.
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Le navigateur web Chromium propose un guide sur la confidentialité
Par le biais de ce guide, Google propose un outil pédagogique puisqu’il permet d’expliquer les fonctions de chaque paramètre activé par défaut, pouvant être désactivé par l’utilisateur. Il est certain que beaucoup ne sont pas au fait des fonctions opérant sur un navigateur web et pourquoi elles sont présentes.
Google est selon moi bien optimiste, car pour la majorité des utilisateurs, si l’outil fonctionne c’est bien. Si ce n’est plus le cas, généralement c’est soit la faute de l’ordinateur soit du « machin » qui refuse de fonctionner. Jamais, oui jamais ne sera remis en cause une manipulation effectuée ou non ayant engendré soit l’arrêt soit le mauvais fonctionnement. Il s’agit donc bien là, de la part de Google d’aller par petites touches pour éduquer si c’est possible ces utilisateurs. Ceux-ci ne demandant qu’une chose : que l’outil qu’ils utilisent fonctionne. Pour le reste, c’est un peu comme les mots de passe : cela sert à rien ou si peu.
