Pour certains d’entre vous, en lisant le titre de cet article, vous vous êtes demandé si je n’étais pas tombé sur la tête. Cela se comprend. Vous avez parfaitement compris le rôle central joué par cet espace situé dans les nuages et stockant vos données. Pourtant, ces dernières semaines, je me suis aperçu que pour beaucoup d’utilisateurs de Chromebook et autres ordinateurs fonctionnant sous chromeOS, ils ne situent pas encore son importance. Pour ceux-ci, j’explique une nouvelle fois pourquoi assurer la sauvegarde et la synchronisation sur Google Drive.
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Une certaine idée de l’informatique
L’informatique est aujourd’hui un outil, au même titre que pouvaient l’être ceux du siècle dernier, ou l’on était plus penché vers le travail manuel. Si la forme a changé, la fonction est la même. Permettre à un utilisateur d’accomplir une tâche sur un temps donné quand il s’agit d’une activité professionnelle. Quand on est tourné vers une occupation personnelle, là encore l’ordinateur est encore une fois un outil. Il comporte des mécanismes de fonctionnement permettant d’accomplir une fonction rapidement et de manière répétée sans que nous ayons à la commander à chaque fois.
L’ordinateur d’aujourd’hui n’a rien à voir avec la machine de Turing des années 1940, et pourtant ils ont la même fonction : effectuer des calculs. Grâce à ceux-ci, aujourd’hui on va pouvoir ouvrir le navigateur Google Chrome, connecter un smartphone au Chromebook, comme simplement envoyer un courrier électronique. Ne l’oublions pas, toutes ces opérations se font à partir de calculs. Cela permet d’ouvrir une application, de définir la position du curseur de la souris, ou simplement transcrire en mode binaire les frappes effectuées sur le clavier. À l’époque de la machine de Turing de telles possibilités aurait semblé surréaliste, aujourd’hui elles nous semblent banales. Elles sont devenues obligatoires, ne pouvant plus être effacées, car elles font partie de notre quotidien.
Justement, ce quotidien, est le travail d’une longue évolution, même lors de la démocratisation de l’ordinateur. Nous sommes passés d’un outil grand comme une pièce à celui d’un format A4 pouvant se glisser dans une enveloppe. Le support de sauvegarde est, lui, passé par différentes phrases, allant de la fiche cartonnée, à la disquette souple, au disque dur pour finir enfin à la carte SSD. Une évolution opérée en un peu plus d’un demi-siècle. En somme, presque rien.
Un bien immatériel
Qu’il s’agisse d’un programme ou de données issu de celui-ci, nous sommes dans le virtuel puisque ne se composant que de chiffres. Cette immatérialité va à l’opposé de ce qu’a pu connaître l’homme depuis des milliers de siècles. Si hier, il saisissait son bien, qu’il s’agisse d’une maison, d’un bateau, d’une parcelle de terre, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il tient dans un support électronique qui pourrait demain ne plus être lu si les systèmes venaient à changer. Risquant même que ses descendants ne puissent pas en user. Une incompréhension pour nombre de personnes entraînant une crainte manifeste face à l’outil informatique. Ceci les amène à garder les données. Une sorte de refus d’appropriation par une entité inconnue.
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Justement, cette entité inconnue, elle se manifeste aujourd’hui par ce que l’on appelle le cloud. Il permet ainsi de retrouver les données sur n’importe quel outil. Il suffit de se connecter au compte contenant celles-ci. Toutes les sociétés actuelles de la tech et autres se bâtissent sur ce moyen de stockage. C’est le nouvel eldorado assurant aux entreprises de ne plus disposer dans leurs locaux des fichiers qui pouvaient malencontreusement disparaître. On oublie aussi les sauvegardes mécaniques donnant potentiellement des frissons aux responsables informatiques. L’immatérialité est ainsi rentrée de plain-pied autant au sein des entreprises que chez les particuliers.
Il reste pourtant encore ce besoin de posséder de ce que l’on ne peut pas toucher. Une sorte d’assurance de sentir ce qui nous appartient. Même en 2022, ce besoin est grand comme j’ai pu le constater dernièrement. Ainsi lors du passage de la version 102 de chromeOS en mode bêta à la version 103, j’ai du aider des utilisateurs de cet OS en panique totale. Ils se retrouvaient face à l’impossibilité de retrouver leurs données enregistrées sur leur Chromebook. Comme s’ils ne connaissaient pas l’espace Google Drive. Que l’on y soit connecté ou non, il est possible d’avoir tous ses documents à disposition. Il suffit d’anticiper simplement l’emploi de ceux-ci.
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Pourquoi assurer la sauvegarde et la synchronisation sur Google Drive
Cette idée de la propriété fait qu’encore aujourd’hui Google Drive est l’espace encore trop méconnu du Chromebook. Il est malheureusement perçu comme un voleur des données personnelles. C’est le sentiment qui ressort quand on interroge les personnes qui n’ont pas voulu ou oublié de sauvegarder leurs données dans le cloud. Comme si la firme de Mountain View ne proposait cet espace que dans le seul but de collationner des infos sur les utilisateurs. Ne donnant rien en retour. Comme si elle n’assurait pas la sécurité des données. De proposer des outils gratuits d’écriture, de gestion et bien d’autres. Ne proposant pas des outils lors des déplacements, ou permettant de communiquer par le biais des vidéos.
Toutes ces informations et bien d’autres font qu’aujourd’hui, nous ne pourrions plus nous passer des outils les créant. Il s’agit donc de prendre conscience qu’ils sont devenus obligatoires à tous les niveaux de notre vie personnelle et professionnelle. Les données créées se doivent d’être enregistrées dans cet espace appelé le cloud. Cela permet de les avoir partout, en tout lieu et même demain à portée de clic. Pour qui sait les transmettre à nos descendants. Alors, vous qui hier avez oublié de sauvegarder vos données sur Google Drive, ne craigniez plus cet espace. Il est là uniquement pour vous aider à garder ce qui demain sera si précieux.
Les règles d’or du parfait chromebookeur :
article 1: sur le disque local, jamais tu ne télécharge ( sauf exception )
article 2 : sur Google Drive tu télécharge en priorité
article 3 : sur disque externe ou carte SD tu es autorisé à télécharger
C’est de l’humour, mais avec juste des conseils judicieux !