Google continue d’améliorer l’expérience de navigation en employant toujours moins d’informations personnelles. Elle le fait par le biais d’un outil appelé Privacy Box intégré à Google Chrome. L’intérêt aujourd’hui avec cette nouvelle version est qu’il est possible de supprimer les centres d’intérêt estimés par Chrome. Une manière de choisir ce que verront les annonceurs. Alors oui, Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur. Comme d’habitude, je vous indique la marche à suivre pour opérer ce type d’opérations.

Bien sûr, cet outil est actuellement accessible uniquement avec la version Dev de ChromeOS. Cela indique quand même qu’il sera porté prochainement dans la version Stable. Enfin, sachez que le terme annonce indique tout simplement la publicité en ligne. Ici point de porte voie employé comme je l’ai entendu une fois. Simplement, l’affichage des bandeaux publicitaires. Intrusif ou pas, ils permettent au site mychromebook de vous proposer un espace clair développé par un spécialiste payé entre autres par le biais de l’affichage des publicités.

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Le chemin de croix de Privacy Sandbox

Avant de nous intéresser à l’interface de Privacy Sandbox, je rappelle que cet outil a été présenté le 22 août 2019. Lors de sa sortie, il étonnait le monde de la publicité puisqu’il prônait la fin des cookies. À peine six mois après l’annonce, le 14 janvier 2020, Google rétropédalait, en assurant avoir considéré les demandes conjointes des plus grands acteurs de la tech. qui voyaient d’un mauvais œil un tel outil. Un an après, le 21 janvier 2021, la firme de Mountain View assurait revoir sa copie. Depuis, c’est une sorte de statu quo, alors qu’une surveillance des autres acteurs de la technologie a lieu. Pour avoir plus de détails, je vous invite à lire l’article ci-dessous. 

À lire : Privacy Sandbox ou la protection contre les mécanismes de suivi se met en place

Évolution de l’interface de Privacy Box

L’interface a évoluée après être apparue dans la version 91.0.4456.0 (Build officiel) dev (64 bits). Je rappelle que pour accéder à l’outil Privacy Sandbox, effectuez les opérations suivantes :

  • ouvrir le navigateur Google Chrome de votre Chromebook,
  • cliquez sur les trois petits points en haut à droite et cliquez sur Paramètres,
  • dans le nouvel onglet, cliquez sur Confidentialité et sécurité,
  • la section Privacy Sandbox est présente et il suffit de cliquer sur le carré barré pour ouvrir un nouvel onglet. 

Vous pouvez aller dans Privacy Sandbox en tapant l’URL suivante dans l’omnibox du navigateur web Google Chrome : chrome://settings/privacySandbox

Pour comprendre les possibilités offertes aujourd’hui Privacy Sandbox, voyons l’évolution de son interface graphique. 

Version 91.0.4472.10 en mode Dev

Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur
Privacy Sandbox version 1

Le bouton Détails renvoie à l’adresse privacysandbox.com/intl/en_us. Il est seulement permis d’essayer Privacy Sandbox et un texte explique son action.

Version 104.0.51.12.57 en mode bêta

Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur
Privacy Sandbox version 2
Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur
Fenêtre de la section Personnalisation des annonces basée sur le navigateur version 1

La fenêtre Privacy Sandbox donne plus d’information. En cliquant sur Personnalisation des annonces basée sur le navigateur, des informations sont portées autant sur les centres d’intérêt que les sites consultés. Pour l’instant, aucune opération peut s’opérer de la part de l’utilisateur. Il en est de même pour la section Mesure des performances des annonces et Réduction du spam et de la fraude

Version 105.0.5187.0 (Build officiel) dev (64 bits)

Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur
Fenêtre de la section Personnalisation des annonces basée sur le navigateur version 2

Si l’on compare la section Personnalisation des annonces basée sur le navigateur avec la précédente, on constate qu’il va être possible de supprimer des centres d’intérêt. On a donc la possibilité de restreindre des données ensuite transmises de manière anonymes aux publicitaires. On apprend que Google actualise celles-ci tous les mois. Bien sûr, cela permet aux annonceurs d’avoir des informations “fraîches”, mais surtout, ils ne pourront pas récupérer d’anciennes données qui pourront éventuellement leur servir ou revendre. Seule cette première section a évoluée. Les deux autres sections (Mesure des performances des annonces et Réduction du spam et de la fraude) présentent toujours le même texte.

On remarque que dans la section Personnalisation des annonces basée sur le navigateur est portée deux sections : 

  • Vos centres d’intérêt estimés par Chrome
  • Sites consultés qui définissent vos centres d’intérêt 

C’est davantage la seconde section qui est intéressante. Elle permet ainsi de ne pas être pisté par des sites précédemment visités en les supprimant. À la suite de la suppression des informations, une nouvelle section s’affiche (voir image ci-dessous)

Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur
Partie de la Fenêtre de la section Personnalisation des annonces basée sur le navigateur

On peut ainsi connaître les centres d’intérêt comme les sites que l’on a supprimés, mais également les réactiver. 

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Privacy Sandbox permet maintenant de personnaliser les annonces basées sur le navigateur

Depuis 2019, Google a évolué dans son travail fait autour de son outil Privacy Sandbox. Elle a su entendre les acteurs technologiques qui voyaient au début d’un mauvais œil la mise en place d’un tel filtre des cookies. Mais, il est évident que la firme de Mountain View va doucement arriver à leurs suppressions. Si trois ans en arrière, les esprits s’étaient rapidement échauffés, aujourd’hui par une politique de conciliation, mais également de lobbying, elle met dans sa poche tous ceux qui hier rejetaient un tel outil. À n’en pas douter, d’ici à quelques années, les cookies ne seront plus que le souvenir d’une époque où l’Internet était différent. 

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