Les freins sont multiples pour acheter un chromebook aux USA si on ne connait pas certaines subtilités lors de la commande. Mais on vous donne des pistes à suivre.
Depuis de nombreuses années, on nous parle de la mondialisation à peu près à toutes les sauces. Mondialisation de ceci, mondialisation de cela…. mais allez donc acheter ne serait-ce…. qu’un chromebook aux USA et dans ce cas les facilités n’existent plus. Nous allons donc essayer de mieux comprendre les freins à une telle non mondialisation, mais surtout vous donner des pistes pour vous permettre d’acheter au mieux.
Comprendre comment effectuer un achat aux USA 1/3
Premier constat, la mondialisation ne date pas du XIX ème siècle comme certains pourraient le croire et le disent, mais débute lors des migrations des populations africaines vers l’Asie dès 60.000 ans avant Jésus-Christ. Le terme n’existait pas encore mais la fonction de celle-ci, c’est-à-dire les tentatives des populations ainsi dispersées de se rapprocher et d’échanger pour partager marchandises et expériences était actée. Ce n’est qu’en 1904 et plus précisément le 13 décembre dans un article du Figaro, que Pierre de Coubertin utilisa pour la première fois et publiquement ce terme. A l’époque, la mondialisation décrit “alors une appropriation à l’échelle du monde » et s’inscrit dans une réflexion sur la réorganisation de la vie internationale après la guerre. Cependant, les occurrences restent rares durant l’entre-deux-guerres. (source Wikipédia )
La fin de la seconde guerre mondiale va entraîner de façon croissante l’usage du mot défini aujourd’hui comme étant “la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l’information”. Dans le même temps, se développe un esprit altermondialiste se définissant comme étant une opposition au mondialisme néolibéral avec une mise en avant de la justice économique et sociale, protection de l’environnement, etc…. Il va se concrétiser au cours des années quatre vingt avec une lutte contre la dette du tiers monde et dans le même temps aussi concernant les plans d’ajustement structurels du FMI. Dans nos propos, il ne s’agit pas pour nous de prendre position pour telle ou telle démarche, mais de vous apporter quelques éléments de compréhension permettant de mieux cerner les différentes étapes d’import de chromebook à partir des USA.
L’échange et le partage étant actés, afin que les états puissent en tirer des avantages, il a été crée ce qui aujourd’hui est appelé les taxes. Elles allaient exister en France jusqu’en 1789 sous des termes divers, prenant le nom de droits de banalité pour définir la taxe des moulins, fours, et pressoirs que le seigneur avait construit pour les villageois. Mieux, de mettre un tonneau en perce, les paysans en payaient une taxe sur sa quantité appelée l’afforage. Revenons à notre époque et donc l’acte d’achat d’un chromebook aux USA. Suivant le “seigneur”, le pourcentage prélevé par celui-ci pourra varier d’un état à un autre.
Afin de payer le moins de taxes possibles, il est important de connaître d’abord le paramètre suivant : aux USA, le prix affiché d’un produit est sans taxe. Que ce soit pour des couches-culottes ou un chromebook, il faudra rajouter au prix, la taxe variant suivant les états. Taxes n’enlevant en rien pour l’export, le prix du transport plus sa taxe, les frais de douanes plus la taxe. Bref, il est important de prévoir plus de la moitié du prix, si ce n’est 100% du brut en ajout de taxes et frais divers. Ce paramètre est trop souvent gommé pour nous français, ayant l’habitude de voir les prix toutes taxes comprises. Il faut donc ne pas penser que c’est moins cher de l’autre côté de l’horizon ou le soleil se couche, bien au contraire. Et toujours se munir d’une calculette permettant de cerner au mieux le prix global.
L’homme étant suivant les occasions soit un voleur soit un volé, il lui fallait un arbitre pour rendre le droit. Il fut un temps où le roi ou les prévôts rendaient la justice. Le principe n’a pas énormément changé dans le but recherché mais il compte un partenaire de plus. Il s’agit de l’Organistation Mondiale du Commerce (OMC). Elle se définit comme « étant une organisation internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Au cœur de l’organisation se trouvent les accords de l’OMC, négociés et signés en avril 1994 à Marrakech par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs assemblées parlementaires. L’OMC a pour but principal de favoriser l’ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de réduire les obstacles au libre-échange, d’aider les gouvernements à régler leurs différends commerciaux et d’assister les exportateurs, les importateurs et les producteurs de marchandises et de services dans leurs activités. » (source Wikipédia)
A partir de là, l’échange, la vente, l’exportation comme l’importation se définissent non pas suivant les humeurs des « seigneurs » du moment mais selon des dispositions que chacune des parties (les états) auront signées et après validation par le Parlement, pour ce qui concerne la France.
Ainsi donc l’achat d’un produit des USA vers la France suivra un protocole précis et respecté en principe par les différents acteurs. Il s’agira en l’occurence du vendeur, du transporteur mais aussi des services des Etats devant assurer la garantie qu’il s’agit bien d’un produit autorisé à l’exportation/importation, la sécurité de celui-ci et enfin le paiement de la sortie/entrée du territoire. On voit donc qu’entre le clic de souris sur le bouton Achat d’un produit et son arrivée au destinataire, tout un processus de droit, d’obligations mais aussi de sécurité sera appliqué tant au niveau privé (le vendeur) qu’au niveau public (Police, Douane).
De manière générale, nous avons expliqué dans cette première partie les principes régissant les échanges d’un état à un autre et comment ils s’effectuent. Pourquoi une telle explication dans le seul but d’acheter un chromebook aux USA ? Beaucoup de personnes et notre expérience nous l’a montré, ne connaissent pas les processus comme expliqué précedemment. Cela se comprend, mais dans le même temps cette non connaissance ne leur permet pas d’appréhender au mieux ce déroulé de l’achat/vente et du transport. D’où souvent cette incompréhension lors d’une acquisition à l’international, pour une date non respectée, etc….
Pour finir, ayant largement utilisé le site états-uniens export.gov comme source de cet article, si vous êtes intéressé par les différents processus mis en place par les Etats-Unis d’Amérique à l’export, nous ne pouvons que vous conseiller sa lecture,.
…./…… A suivre.
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J’ach Régulièrement sur Amazon USA, les taxes sont incluses dans le prix affiché. Jamais eu de surprises.
Merci pour ce retour @pons
J’espère que la suite sera plus utile car ce 1er article ne m’a rien appris sur le sujet. Je savais déjà que depuis Matusalem tous les astuces sont bons pour nous taxer et que les astuces les plus divers ont existé, existent et existeront.
Pas desoin de Chromebook.fr pour savoir ça.
Sans rancune ;)
Je comprends que cette article puisse ne pas vous apprendre de nouvelles choses si vous êtes coutumié de l’export, mais tous le monde n’est pas dans le même cas que vous, et je pense que de nombreux lecteurs seront heureux d’en savoir un peu plus, nous nous devons d’expliquer ces choses aux vues des difficulté de ce procurer des Chromebook en france .. mais la suite devrait peut-être vous apporter un peu plus .. wait and see