Découvrez le Toshiba Chromebook CB35 à travers le retour d’expérience d’Alban.
Après avoir suivi de près l’évolution du nouvel OS de Google, Chrome OS, j’ai décidé de me lancer dans l’achat d’un chromebook.
Mon choix s’est très vite porté sur le nouveau chromebook de toshiba : le toshiba chromebook 2 2015, dont la référence exacte est le Toshiba Chromebook CB35-C3300 (Intel Celeron 3215U – double coeur 1,7 Ghz – 4 Go de mémoire vive – 16 Go eMMC). J’attire votre attention sur le fait que le modèle acheté est doté d’un clavier QWERTY (américain).
Le choix pour ce modèle de chromebook s’est impose suite aux différentes revues spécialisées ou aux vidéos disponibles sur YouTube présentant ce chromebook. Vous pouvez les retrouver ici et là pour les plus intéressantes.
Ce modèle n’est pas disponible en Europe. Deux options sont possibles : l’achat outre-atlantique ou l’achat dans la zone Euro.
- La première option est possible mais entraîne l’ajout de frais comme les frais de port, de douane et de la TVA. Le coût final est très difficile à déterminer du fait des frais de douane.
- La deuxième option – celle que j’ai finalement retenue – est de passer par un achat dans la zone Euro.
Le site chromeIT.nl est un site néerlandais qui importe des chromebooks et les revend en Europe. Après m’être renseigné sur la disponibilité du modèle, j’ai trouvé des interlocuteurs très sérieux par la qualité des réponses apportées.
L’acheminement s’est fait en 7 jours pour un coût total de 447,18 euros tout compris : TVA de 21 % et frais de port. Vous pouvez le retrouver ici.
Vous pouvez vous servir de google traduction néerlandais vers français pour traduire le site et les mails reçus. Le site chromeIT envoie une facture détaillée dès le paiement en ligne.
Le toshiba chromebook 2 CB35-C3300 est à première vue très petit. L’équivalent d’une feuille A4 une fois replié.
La qualité de construction même si ce modèle est en plastique est plutôt bonne même si on remarque un enfoncement de la coque sur simple pression ou sur l écran.
Le dessus est d’un ton gris légèrement bleuté alors que le dessous est gris.
La première impression est bonne puisqu’il démarre en 4,5 secondes et s’éteint en 5 secondes en restant appuyé sur le bouton marche/arrêt.
L’écran est très lumineux. Pas de nécessité de le pousser au maximum – je suis actuellement au ⅓. Luminosité au maximum il annonce 5:27 d’autonomie pour 97% de charge avec le wifi activé. En passant au tiers de la luminosité maximum, on approche les 8 heures sans le recharger.
Pour un appareil mobile de ce type, l’autonomie permet véritablement de travailler confortablement sur un chromebook. Attention toutefois, l’affichage de l’autonomie est capricieux. Lorsque l’on passe d’une luminosité maximum au tiers, l’autonomie de varie pas voir régresse. C’est un des légers défauts a corriger de ce nouvel OS.
L’écran est juste incroyable pour cette gamme de prix – pour un modèle équivalent sous windows on se rapprocherait aisément du double en terme de prix.
Le chromebook est rapide, avec ce modèle dote 4 Go de ram, même s’il a tendance à ralentir légèrement suite à l’ajout d’extensions trop lourdes. Je conseille vivement d’utiliser “Accéder au site web” plutôt que “Ajouter à chrome” quand l’application le permet sur le Web Store.
La bonne surprise, quand on ajoute un site web à l’étagère, est que le lien est créé instantanément mais le plus intéressant est que vous n’avez plus la nécessité de rentrer vos login à chaque visite.
Plus concrètement, si je vais sur le site Mycanal par exemple – qui permet de voir en direct ou en différé les programmes de Canal+ – on accède directement au site web sans avoir à ressaisir ses identifiants. Le chromebook permet de systématiser l’enregistrement des mots de passe saisis même s’il est possible de gérer les sites web autorisés.
On peut aisément ouvrir une quinzaine d’onglets sans faire sourciller la réactivité générale du chromebook.
Les bémols que l’on peut retenir en utilisant Chrome OS, sont liés à sa jeunesse.
Le Chrome Web Store est épuré mais aussi un peu vieillot et limité en termes d’applications utiles comme paintshop, skype ou vlc.
Vlc est désormais disponible mais on se retrouve avec un écran pour visionner des vidéos sans pouvoir accéder à ce qui fait la richesse de vlc sur un ordinateur traditionnel – son menu.
Skype est présent mais pas totalement fonctionnel.
L’annonce de la fusion entre Chrome OS et Android permettra à terme d’avoir un catalogue d’applications plus étoffé qu’actuellement, pour peu que les développeurs adaptent certaines applications au format des chromebooks.
La sortie d’un jeune OS sous android – dénommé Remix OS – est très prometteur sur le chemin que pourrait prendre les chromebooks.
En ce qui concerne le hardware, il est ici bien fourni avec une prise secteur, un port USB@ et un emplacement carte SD (pouvant accueillir des cartes SDXC jusqu’à 2 To).
La carte SD affleure sur la tranche gauche ce qui est très appréciable.
Le bilan est plus mitigé pour les clefs USB : le format USB3 sur la tranche droite du clavier fonctionne parfaitement, son pendant en USB2, sur la tranche gauche flotte un petit peu à l’insertion de la clef USB ce qui a pour effet d’ouvrir et de fermer la clef usb. Ma clef usb est assez grande, privilégiez plutôt une clef de petite taille.
Le raccourci “Fichiers’ permet d’accéder aux fichiers présents sur le disque, aux téléchargements et aux médias externes comme les clefs USB ou la carte SD.
Ce qui peut dérouter également c’est les informations affichées qui sont très succinctes. Lors d’un transfert vers une clef USB par exemple, on voit une barre de défilement sans connaître le pourcentage d’avancée. Pas très important me direz-vous, sauf que pour la synchronisation de fichiers internes vers google drive le seul message qui s’affiche est “synchronisation en cours : 2 éléments” par exemple sans barre d’avancée ou autres informations sur les fichiers concernés. Pas de possibilité d’annuler la synchronisation une fois lancée. L’OS doit encore progresser à ce niveau là.
L’autre point négatif concerne la fonction “supprimer” : ici pas de touches dédiée pour supprimer, seule la touche [BACKSPACE] est présente sur le clavier. On peut accéder à supprimer via une combinaison de touches [ Alt + backspace ] mais le plus déroutant reste qu’on ne peut pas faire d’appui prolongé pour effacer rapidement plusieurs caractères. On doit annuler les caractères un à un. Reste la possibilité à l’aide des flèches directionnelles et de la touche [SHIFT] enfoncée, de sélectionner une partie du texte plus rapidement.
Pour le clavier QWERTY, je pensais revenir au clavier français et appliquer une plaque autocollante mais le clavier QWERTY est assez proche du clavier français à ceci près qu’il ne permet pas d’afficher les accents : é, è, à, ç, ô ou ù. On peut aisément passer du clavier américain vers le clavier français à l’aide d’un raccourci clavier : [CTRL + SPACE].
Ces caractères particuliers sont obtenus aisément une fois passé sur le clavier français :
é [touche 2], è [touche 7], à [touche 0], ç [touche 9], ô [touche [{ puis o] ou ù [touche ‘].
Avec le correcteur orthographique, on peut cependant aisément se passer de taper les accents et faire la correction ultérieurement.
L’avantage des claviers QWERTY est que les chiffres sont prioritaire sur les autres caractères de sorte qu’il n’est pas nécessaire de maintenir la touche [SHIFT] pour saisir un chiffre.
Avec un chromebook, on peut installer Linux. L’installation est très aisée pour peu que l’on ait les bonnes informations pour ceux qui ne sont pas à l’aise ou néophytes avec les commandes du terminal.
J’ai essayé d’installer unity et xfce. xfce fonctionne parfaitement par contre unity consomme plus de ram.
De même, lors de l’installation de linux en ligne de commande, il faut choisir la version precise et non la version trusty. Lorsque l’on choisit trusty même avec xfce, à la fin de l’installation on ne peut plus utiliser ni le clavier ni la souris pour finaliser l’installation.
L’utilisation de Linux est extrêmement aisée. Sous xfce, la navigation est fluide. L’installation de logiciels est quand même réservée à des utilisateurs de Linux. Il faut installer le software-center en ligne de commandes.
J’ai retiré Linux depuis et je suis revenu en mode normal – le disque dur eMMC de 16Go – est vite saturé et le chromebook montre des signes de ralentissement quand il ne reste presque plus d’espace disque
Pour résumé, l’expérience chromebook est satisfaisante : le lancement du chromebook (4,5 s) et l’extinction, la rapidité générale, l’ajout de sites web à l’étagère avec prise en charge des mots de passe. Le toshiba chromebook 2 est très léger, on peut aisément le tenir à une main.
Les inconvénients : OS encore jeune, Chrome Web Store pas très sexy, manque d’informations sur les applications, menu Fichiers très succinct (manque d’informations sur la synchronisation de fichiers vers Google Drive et pas de possibilité d’annuler une synchronisation), certains formats de vidéos ne peuvent pas être lu, certaines applications comme VLC ou Skype sont manquantes ou à perfectionner.
Merci pour le test Coulon
Moi j’ai acheté mon toshiba chromebook2 4Go via Amazon il y a 2 semaines. Première expérience avec chromeOS dans le cadre de mes études et je suis loin d’être déçu.
Il m’a coûté 350€ tout compris, livré en quelques jours et le clavier est azerty : http://www.amazon.fr/gp/product/B00WFY52W0/ref=as_li_qf_sp_asin_il_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B00WFY52W0&linkCode=as2&tag=mygsm-21
(+) Un ultrabook très léger, au design épuré (mais en plastique)
(+) Un clavier type macbook, une frappe très agréable
(+/-) Un pad large et intuitif (mais pas de zoom à 2 doigts !!)
(-) Un son qui sort du clavier signer skullcandy mais pas top
(+++) Une navigation simple et rapide grâce à chromeOS
Excellent merci pour ton retour très intéressant ..
Merci pour le test.
Je ne comprends pas bien l’exemple MyCanal : ce n’est pas une appli, ni une extension je crois. Tu passes donc juste par un favori c’est ça ? Ou est-ce autre chose ? (perso je dois resaisir mes identifiants à chaque fois, mais j’utilise une extension de nettoyage des cookies, Vanilla)
Et sinon il est possible que Toshiba décide de le sortir en Europe vers Mai; c’est ce qui s’est passé avec la précédente version, dont la sortie a été très décalée par rapport aux Etats-Unis.
Bonjour Manu,
Déformation professionnelle, je travaille pour Canal+. En fait, pour être plus précis, sur un pc classique, il faut systématiquement rentrer ses login pour se connecter sur mycanal.fr.
Si je me connecte, que je rentre mes login et qu’ensuite j’ajoute un raccourci vers l’étagère.
A chaque fois que je lance le raccourci, je suis directement reconnu. J’espère être assez clair.
bonne idée ça.. je vais peut-être en faire un tuto, pour tous les autres sites web .. merci ..
Merci pour ce retour. Vraiment dommage que le marché francais soit laissé de coté…
J’ai bien tenté de contacter toshiba sur ce point mais aucune réponse concrète à m’apporter.
Pareil de mon côté .. le CM de toshiba n’est pas très proche de ces utilisateurs français c’est dommage .. ;(
Salut, comme Sous.Marin j’ai le CB30-B-104 qui est très sympa et semble être le même que celui présenté, hormis évidement le proco qui est un n2840.
Je ne pense pas que la gamme CB35 soit réservée au marché européen ou alors elle est juste renommée : il ne semble pas avoir de différence entre le Toshiba CB35-B3340 et le CB30-B-104 que tu peux trouver en France…
D’ailleurs je ne sais pas pourquoi mais sur plusieurs stores comme Amazon les photos du CB30-B-104 sont celles du CB30-B-102, la 1ere génération de chromebooks Toshiba.
De quoi se faire griller le cerveau ! :D