Vous écoutez l’épisode 126 du CKB SHOW, votre rendez-vous quinzomadaire qui parle de #Google, de #ChromeOS, des #Chromebook et tout ce qui gravite autour.
Google est l’un des acteurs le plus présent dans le monde de la technologie, smartphone, internet, voiture, maison, bref, il est partout. Il a su révolutionner notre façon de chercher; d’échanger et même de se divertir. Aujourd’hui, nous voulions faire un tour sur l’actualité de ce géant cher à nos cœurs. Entre déboire et actions, Google fait les gros titres. Puis, nous partirons imaginer le futur de l’informatique pour finir par nos coups de cœur.
Je suis Nicolas facilitateur numérique et je suis accompagné d’olivier
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La fin des cookies tiers
Google Chrome prévoit de supprimer les cookies tiers en 2024, une décision visant à renforcer la confidentialité des utilisateurs. Les cookies tiers, utilisés pour suivre le comportement des utilisateurs sur différents sites pour la publicité, seront remplacés par des alternatives plus respectueuses de la vie privée dans le cadre du projet Privacy Sandbox de Google. Cette évolution marque un changement significatif dans la manière dont la publicité en ligne et le suivi des données sont gérés, mettant l’accent sur la protection de la vie privée des internautes.
Rappel : Les cookies tiers, ou third-party cookies, sont générés, non pas par le site hôte visité, mais par des sites tiers. Les cookies tiers sont des fichiers textes utilisés pour collecter des informations sur les utilisateurs lors de la visite de différents sites, souvent pour des fins publicitaires. Ces cookies peuvent enregistrer des données comme le nombre de fois qu’une page est visitée, le temps passé sur un site, ou les chemins parcourus sur le site.
La suppression de ces cookies s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Privacy Sandbox » de Google, qui vise à améliorer la confidentialité en ligne tout en soutenant les publicités numériques. Google a commencé à notifier certains utilisateurs de Chrome de cette modification depuis début janvier 2024.
Vous pouvez en cliquant ici, retrouver l’ensemble de nos articles traitant de “Privacy Sandbox”
Merci à Laurent de nous avoir expliqué, dans son article, comment désactiver les cookies tiers dès maintenant via un flag dans les paramètres de Chrome, ainsi que la manière de les réactiver temporairement si nécessaire.
Un flag à tester de toute urgence: #tracking-protection-3pcd
Important : cette démarche de Google est bénéfique pour la protection de la vie privée des utilisateurs, tout en répondant aux exigences de l’UE. Bien sûr, tous les autres navigateurs d’éditeurs, en dehors de ceux utilisant Google Chrome, Chromium, vont, eux aussi, être tenus à une telle démarche.
Il existe bien entendu des navigateurs web n’employant pas Chromium. Rapidement, on peut citer :
- Mozilla Firefox : Firefox est un navigateur très populaire développé par la Mozilla Foundation. Il utilise le moteur de rendu Quantum, qui est une évolution de l’ancien moteur Gecko.
- Safari : Safari est le navigateur développé par Apple pour ses appareils macOS et iOS. Il utilise le moteur WebKit, qui était à l’origine la base de Chromium avant que Google ne crée son propre fork appelé Blink.
- Internet Explorer : Bien qu’obsolète et remplacé par Microsoft Edge (qui utilise Chromium), Internet Explorer utilise le moteur de rendu Trident. Il est toujours disponible sur certains systèmes Windows pour des raisons de compatibilité.
- Opera (versions antérieures) : Les versions d’Opera antérieures à la version 15 utilisent le moteur de rendu Presto. Cependant, les versions actuelles d’Opera sont basées sur Chromium.
- Pale Moon : C’est un navigateur web open-source qui a été forké de Mozilla Firefox et qui utilise un moteur de rendu modifié appelé Goanna, dérivé de Gecko.
- Waterfox : Waterfox est un autre fork de Firefox, axé sur la performance et la personnalisation. Je rappelle que le terme fork, signifie un logiciel créé à partir du code source d’un autre. Ici en l’occurrence celui de Firefox.
- Lynx : C’est un navigateur en mode texte pour les systèmes Unix et Windows, très différent des navigateurs graphiques modernes.
- Konqueror : Navigateur pour le bureau KDE sous Linux, utilisant le moteur de rendu KHTML ou WebKit.
Ces navigateurs offrent des alternatives intéressantes à ceux basés sur Chromium, avec des différences en termes de fonctionnalités, de performances et de respect de la vie privée.
Qu’est-ce que Google y gagne ?
L’élimination des cookies tiers dans Chrome ne garantit pas la protection complète de la vie privée des utilisateurs. Bien que les cookies ne suivront plus les activités des utilisateurs, Chrome prendra le relais. Ainsi, Google aura l’opportunité d’offrir aux entreprises un nouveau service : l’accès à des analyses approfondies des habitudes de navigation des utilisateurs. Cela permettra de déterminer leurs centres d’intérêt en se fondant sur leur historique de navigation et leurs préférences, facilitant par conséquent le ciblage publicitaire adapté à ces données.
Pas si incognito sur la partie navigation incognito de chrome
Google a reconnu que le mode Incognito de Chrome n’est pas totalement privé. Même en utilisant ce mode, les sites web et services en ligne, y compris ceux de Google, peuvent continuer à collecter des données. Un message s’affiche lors du passage en mode Incognito, mais il ne garantit pas l’anonymat complet. Les activités restent visibles pour les sites visités, les employeurs, les établissements scolaires et les fournisseurs d’accès Internet. Une version future de Chrome clarifiera ce point pour les utilisateurs. En savoir plus sur 01net
Google a récemment modifié la description du mode Incognito de Chrome, en réponse à un règlement de 5 milliards de dollars dans un procès collectif. Le nouveau texte clarifie que le mode Incognito ne garantit pas l’anonymat complet des activités en ligne, et que les sites Web, employeurs, écoles et fournisseurs d’accès Internet peuvent toujours suivre l’activité des utilisateurs. Cette mise à jour vise à aligner la communication de Google sur les capacités réelles du mode Incognito, après des allégations selon lesquelles Google suivait les utilisateurs même dans ce mode censé être privé.
Nous aurions apprécié être informés de ce “partiel anonymat” du mode incognito, même si, je dois être honnête, je m’en doutais un peu…
Accéder à Gmail sans mots de passe
Des chercheurs en cybersécurité de la société CloudSEK ont découvert une méthode permettant de pirater des comptes Gmail sans mot de passe. Le stratagème utilise un logiciel malveillant qui récupère les cookies d’authentification Google pour accéder aux données privées des utilisateurs. Ce piratage est possible même si le mot de passe du compte est changé, et il a été détecté pour la première fois en octobre 2023. Google, de son côté, assure avoir pris des mesures pour sécuriser les comptes compromis et conseille aux utilisateurs de renforcer leur sécurité en ligne.
La méthode de piratage de comptes Google exploite une fonctionnalité non documentée d’OAuth2 pour régénérer des cookies de service Google. Cette méthode permet un accès continu aux services Google, même après la réinitialisation du mot de passe d’un utilisateur. Elle implique l’utilisation d’un point de terminaison OAuth de Google nommé « MultiLogin ». Les pirates manipulent les tokens et les identifiants GAIA pour générer des cookies valides, permettant ainsi l’accès non autorisé aux comptes. En savoir plus sur Cnews
Il est important de noter que cette faille est possible, de ce que j’en ai compris, grâce à l’utilisation de logiciels malveillants. Ce qui nous autorise à nous féliciter pour l’utilisation de Chromebook comme plateforme privilégiée pour accéder à nos données et notamment aux applications Google. Les Chromebook nous garantissent l’absence de malware, et protègent donc nos données personnelles. S’il fallait encore démontrer la supériorité de notre système d’exploitation favori, voilà qui est chose faite.
Fin de la réalité virtuelle chez Google ?
Signal faible : Google licencie les équipes travaillant sur la réalité augmentée et réalité virtuelle (fin de la bulle ?)
Google prévoit de licencier des centaines d’employés et de supprimer certaines fonctionnalités de Google Assistant dans le cadre d’une stratégie d’économie de coûts. Ces licenciements affectent plusieurs départements, y compris l’ingénierie et la réalité augmentée. Parmi les modifications apportées à Google Assistant, on note l’arrêt de la fonctionnalité de messagerie et des changements dans la fonctionnalité du microphone dans l’application Google et la barre de recherche des téléphones Pixel. Cette décision s’inscrit dans la stratégie de Google de prioriser les domaines de croissance et de traiter les fonctionnalités peu utilisées. En savoir plus sur Gigadgets
Google fait face à des difficultés dans le développement de la réalité augmentée (RA), marquées par le départ de Paul Greco, vice-président de l’ingénierie. L’entreprise a connu des changements de stratégie, des projets annulés et des départs clés, ce qui soulève des doutes sur sa capacité à concrétiser ses ambitions en RA.
Google traverse une période difficile dans son développement de la réalité augmentée, marquée par le départ de figures clés et des changements stratégiques fréquents. Le projet Iris et le développement de puces spécifiques à la RA ont été interrompus, suivi de départs de responsables importants. Ces événements mettent en lumière les défis dans le secteur de la RA et soulèvent des questions sur la position concurrentielle de Google, malgré ses efforts pour former une nouvelle équipe et travailler sur de nouveaux dispositifs AR en collaboration avec Samsung. En savoir plus sur inside360
L’informatique de demain
Capteur d’empreintes digitales
Comment activer et utiliser le déverrouillage par empreintes digitales sur les Chromebooks, offrant une méthode pratique et sécurisée pour accéder à ces appareils ? Par contraste, il est déploré le retard dans l’adoption généralisée de cette technologie biométrique sur les Chromebooks, malgré son usage répandu sur les smartphones, pointant du doigt le besoin d’amélioration dans les standards de sécurité et de commodité sur ces appareils. En savoir plus sur 9to5Google
Il est effectivement regrettable que le nombre de configurations commercialisées sans cette caractéristique technique reste très important. Non seulement, c’est très pratique à l’usage, mais en plus, c’est un excellent mode de sécurisation d’accès à nos appareils, et donc à nos données.
Une nouvelle touche sur les claviers
Microsoft va introduire une touche dédiée à son assistant Copilot sur les claviers des futurs PC Windows 11, marquant la première évolution majeure du clavier depuis l’introduction de la touche Windows en 1994. Cette touche Copilot, placée près de la flèche gauche du pavé directionnel, permettra un accès direct à l’assistant intelligent de Windows. Ce changement vise à faciliter l’utilisation de l’IA sur PC. Les premiers appareils équipés de cette touche seront présentés au CES de Las Vegas. Tous savoir sur 01net
Actuellement, Microsoft mise tout sur l’IA et son adoption par les entreprises et le grand public. Bien sûr, c’est Copilot qui est mis en avant par l’éditeur de Windows. Vu l’argent qu’ils investissent dans le domaine de l’IA, il semble logique qu’ils mettent le paquet pour que Copilot soit massivement utilisé. L’apparition d’une telle touche sur les claviers d’ordinateur en augmentera mécaniquement l’adoption. Reste à voir si les fabricants de PC Windows suivront.
Casque Vision Pro
Le casque Apple Vision Pro qui pourrait être lancé en France avant juin 2024. Ce premier casque d’Apple, déjà disponible aux États-Unis, présente des défis liés aux normes réglementaires et à la personnalisation pour les différents marchés. Avec un prix de départ élevé, ce casque vise à être disponible sur plusieurs marchés mondiaux, y compris en France. Pour plus de détails, lisez l’article complet sur PhonAndroid ici
Mais, est-ce que le grand public est prêt pour la VR ? Même sous l’impulsion d’Apple : rien n’est moins sûr. Les casques Meta Quest 2 et 3, qui sont à des prix bien plus accessibles, sont toujours boudés par les consommateurs. Je doute, et j’en suis d’ailleurs bien désolé vu que je surkiffe la VR, qu’Apple puisse être un “game changeur” sur le sujet.
Circle to Search
L’article du blog Google présente une nouvelle fonctionnalité pour les smartphones Android, nommée « Circle to Search ». Voici les points clés :
Objectif: Circle to Search permet une recherche intuitive et rapide sur votre téléphone Android sans avoir besoin de changer d’application.
Fonctionnement: Vous pouvez utiliser cette fonction en effectuant des gestes simples comme entourer, surligner, griffonner ou taper sur l’objet de votre curiosité. Par exemple, en regardant une vidéo, vous pouvez entourer des lunettes de soleil pour trouver rapidement des options similaires en vente en ligne, ou surligner un sac et taper sur des bottes pour chercher ces articles.
Multisearch et IA: Cette fonctionnalité utilise la multisearch, permettant de combiner recherche textuelle et visuelle, et est améliorée par l’intelligence artificielle de Google. Elle peut aider à comprendre des concepts, des idées ou des sujets en regroupant des informations provenant du web.
Exemples d’utilisation:
- Identifier des articles dans une vidéo sans que ceux-ci soient tagués.
- Comprendre pourquoi certains aliments comme les corn dogs coréens sont populaires, en entourant l’image et en posant une question.
- Apprendre sur des nouveaux sujets, comme le « thrift flipping », en surlignant le texte dans une vidéo.
- Disponibilité: La fonctionnalité sera lancée le 31 janvier sur certains smartphones Android haut de gamme, notamment les Pixels 8, Pixel 8 Pro et la série Samsung Galaxy S24, dans toutes les langues et localisations où ces appareils sont disponibles.
En résumé, Circle to Search de Google est une avancée significative pour la recherche intuitive et intégrée sur les appareils Android, permettant de rechercher des informations rapidement et efficacement sans interrompre l’activité en cours.
Google dégaine sa nouvelle IA, AlphaGeometry et ses performances dépassent l’entendement
L’article de Clubic discute d’AlphaGeometry, une nouvelle intelligence artificielle développée par Deepmind, le laboratoire IA de Google. Voici les points clés :
- Capacités d’AlphaGeometry : AlphaGeometry est capable de résoudre des problèmes de géométrie de niveau olympique, rivalisant avec les meilleurs mathématiciens. Il a résolu 25 problèmes dans le temps imparti, surpassant de loin un modèle précédent qui en avait résolu 10.
- Approche neuro-symbolique : AlphaGeometry combine un modèle de langage neuronal (similaire à ChatGPT) avec un moteur de déduction symbolique. Cette fusion lui permet de manipuler des symboles et des règles logiques pour résoudre efficacement les problèmes de géométrie.
- Entraînement : Pour parvenir à ces résultats, AlphaGeometry a été entraîné avec 100 millions de théorèmes synthétiques créés par DeepMind.
- Implications futures : Les succès d’AlphaGeometry relancent le débat sur les approches préférées dans le développement de l’IA – réseaux neuronaux ou manipulation symbolique. Ce modèle hybride pourrait influencer les méthodologies futures de l’IA.
- Vision de Google : Les chercheurs de Google, Trieu Trinh et Thang Luong, visent à construire des systèmes d’IA qui peuvent généraliser à travers différents domaines mathématiques et développer des compétences avancées de résolution de problèmes.
En résumé, AlphaGeometry représente une avancée significative dans le domaine de l’IA, combinant des techniques de langage neuronal et de raisonnement symbolique pour résoudre des problèmes de géométrie complexes, et pourrait influencer le futur développement de l’intelligence artificielle.
Pour ceux qui, comme moi, ne sont pas à l’aise avec le concept de “raisonnement symbolique versus langage neuronal, voici une petite explication :
Le raisonnement symbolique en IA, c’est un peu comme quand on résout des énigmes en utilisant des théorèmes, des indices et des règles claires. Les ordinateurs utilisent des symboles et des règles logiques pour simuler la façon dont les humains pensent. C’est comme s’ils suivaient un ensemble d’instructions très précises pour arriver à une conclusion.
Les modèles de langage neuronal, comme ceux utilisés par ChatGPT et consort, sont différents. Ils apprennent à partir de très grands ensembles de données, comme des textes ou des images, et essaient de trouver des modèles ou des tendances. Ils ne suivent pas des règles fixes, mais plutôt apprennent des exemples et font des prédictions établies à partir de ce qu’ils ont appris. C’est un peu comme apprendre à reconnaître un chat en regardant des milliers de photos de chats, plutôt qu’en suivant une liste de règles sur ce qu’est un chat.
En résumé, le raisonnement symbolique en IA suit des règles claires et explicites, tandis que les modèles de langage neuronal apprennent à partir d’exemples et de tendances dans les données.
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