Bon, je sais que pour certains cela peut faire sourire, mais Google s’engage dans le développement durable. Ayant pleinement conscience du réchauffement climatique, Google prend depuis 2007 le souci à bras-le-corps en affichant ce à quoi elle veut faire face à ce défi. Bien sûr, elle ne remet pas en cause la consommation d’énergie dû à ses serveurs disposés un peu partout dans le monde. Mais, afin de rendre ceux-ci moins énergivore, elle a mis en place toute une série d’actions pour justement qu’ils soient zéros carbone. C’est sa volonté !

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Qui a créé ces besoins ?

Je mentirais en affirmant que Google est devenu presque un consommateur d’énergies vertes. Loin de là, cependant ce qu’elle brule comme carburant est à la hauteur de ce que nous, consommateurs, désirons. Une information s’affichant rapidement et cela se paye. Toujours plus d’espaces pour stocker les informations que nous créons et cela se paye. Communiquer toujours plus et cela entraine à chaque fois plus de création de serveurs, et cela se paye. Qui a créé ces besoins ? Google ou le consommateur ?  Qui a donné l’envie de mieux et toujours plus communiqué ? Google ou le consommateur ? Qui veut le dernier smartphone ou le dernier Chromebook sorti ? Google ou le consommateur ? Enfin, qui est dans l’attente de la dernière version du système d’exploitation et qui râle s’il ne l’a pas ? Google ou le consommateur ?

Le consommateur a-t-il conscience que ses besoins, toujours plus important, entraîne une plus grande consommation d’énergie ? Sait-il que ses demandes se traduisent par plus de liaisons entraînant une industrialisation toujours plus grande pour fournir ce qu’il désire ? Cela concerne autant les outils que les supports comme les câbles en cuivre ou fibre de verre ou que sais-je encore, mais ayant un lien avec son smartphone ou son ordinateur.  Car même si l’utilisateur n’en a pas conscience, à partir de son outil de communication, toute une industrie existe en périphérie et qui est présente pour permettre que la liaison puisse se faire. Celle-ci consomme de l’énergie pour créer les supports qui permettront le transport de l’information. Oui, cela consomme et pourtant ils sont créés dans un but de l’économiser. Quel paradoxe !

Faire face au défi climatique

Pour faire face au défi climatique, mais également à la demande toujours plus grande du consommateur, Google a mis en œuvre des moyens politiques et technologiques dans une mission de développement durable. 

La démarche développement durable de Google

Depuis 2007, sa consommation en énergie est neutre en carbone, mais pour 2030 son objectif est le zéro carbone. C’est concrètement le contrat pour lequel elle s’est engagée. Ainsi elle déclare “en développant nos collaborations et en identifiant les meilleurs moyens d’atteindre nos objectifs, comme nos projets d’énergie géothermique de nouvelle génération et la mise en œuvre d’une plate-forme de calcul économe en carbone, nous espérons démontrer qu’un avenir totalement décarboné est possible pour tous” . 

Pourtant, entre les paroles et les actes, il peut avoir un fossé. Il en est ainsi du refroidissement de ses serveurs qui servent, je le rappelle aux stockages de nos données, comme à afficher le résultat d’une requête que nous avons faite. On sait ainsi que pour trois serveurs installés aux USA, la firme de Mountain View à consommé environ 8.7 milliards de litre d’eau. Ce liquide permet un refroidissement de l’air autour des serveurs qui dégage une masse important de chaleur. Cette baisse de température pourrait s’effectuer par le biais d’appareils électriques entrainant une importante consommation d’énergie. Alors entre l’eau et le courant électrique, quel moyen choisir ? Je vous laisse seul juge !

Savoir faire soi-même le choix de la consommation énergétique

Pour responsabiliser le consommateur face à l’énergie qu’entraine un déplacement, Google a mis des outils simples à sa disposition. Ainsi, à la demande autant de l’utilisateur, mais également des entreprises, il affiche des informations sur l’itinéraire le plus respectueux au niveau environnement. Cela concerne autant le transport aérien que par véhicule automobile. Par exemple, par le biais de Google Flight pour un vol, est affiché les émissions carbones par siège, lors d’une réservation d’un billet d’avion.

Un exemple d’un trajet économique

Pour les déplacements en véhicule à moteur thermique, Google Maps affiche l’itinéraire le plus économe en carburant. Opérationnel actuellement aux USA, cette information arrive en Europe en 2022. Il est prévu d’économiser ainsi plus d’un million de tonnes d’émission de carbone par an. À une époque ou le carburant devient de plus en plus onéreux, la démarche ne peut qu’être saluée. 

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Google s’engage dans le développement durable

L’homme a toujours communiqué. D’abord, verbalement, il a créé au fil des siècles des outils qui correspondent à leurs époques, passant de la pierre au papier pour actuellement l’immatériel. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Si les traces écrites d’hier sont aujourd’hui encore visibles, en sera-t-il de même demain de ce que nous créons aujourd’hui. Le support sera-t-il encore visible, mais surtout sommes-nous pas en train de créer notre propre tombe pour simplement communiquer ? Google, comme quelques autres entreprises, ont bien compris les enjeux, notamment celui de la préservation de notre environnement. À nous de lui confiance pour faire le maximum comme à chacun de nous d’utiliser de manière intelligente les outils qu’elle nous propose. 

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