Les Chromebook ne sont pas tous logés à la même enseigne

Je ne vous apprendrai rien, en affirmant que tous les Chromebook ne sont pas tous logés à la même enseigne. Vous avez, en effet, plusieurs catégories. Ceux qui ne reçoivent plus des mises à jour de sécurité et qui fonctionnent encore parfaitement. Il y a ceux pouvant les recevoir, et se voyant bloqués à Android 9. Enfin, il y a des Chromebook pour qui tout sourit et qui en version bêta se verront refusé telle ou telle fonction. Un conseil : on accepte parfaitement ce que nous propose Google et il ne reste qu’à patienter. Que pour le meilleur. 

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Une certaine idée de l’informatique

Nous avons, en tant qu’utilisateur, une certaine idée de l’informatique. Ainsi, nous voulons toujours la dernière version du système d’exploitation, comme si l’emploi même de notre outil en dépendait. À peine mise en ligne et déjà, nous la désirons. Celle qui nous convenait jusqu’à présent et fonctionnant parfaitement, nous semble fade, dépassée, n’étant à nos yeux qu’une version qui n’a plus la saveur que nous lui connaissions auparavant. Si d’aventure, l’éditeur ne nous propose pas dans l’instant, la nouvelle mouture de l’OS, nous en sommes tout chagrins. Nous ferons tout pour avoir ce “nouveau jouet” qui à nos yeux est l’ultime étape du système d’exploitation. Jusqu’à la prochaine version !

Il y a une bonne dizaine d’années, si ce n’est plus, j’ai employé avec une certaine ferveur, le système d’exploitation d’Apple. J’avais à ma disposition quelques portables fort chers, je l’avoue, comme des stations de bureaux appelés iMac. Chaque sortie de nouveaux ordinateurs était pour moi, un moment de joie immense. Comme celle de la nouvelle version de MacOS. Ayant comme argument que la vie était fort courte, j’avançais ce dernier face à mon compte en banque et mon banquier. J’acquis ainsi quelques machines qui aujourd’hui restent dans leurs cartons alors qu’à leurs époques elle m’avait fait fondre autant de plaisir que mes économies. 

Des outils pour capter des vidéos

Pourtant, je reconnais, que j’ai fonctionné avec certaines machines sans chercher à mettre à jour l’OS qui les faisait fonctionner. La raison était simple : un bon fonctionnement de l’OS me permettait avec certains outils de télécharger des fichiers vidéos et autres, ce que ne permettaient plus les versions suivantes. Sachant que ce qui peut être autorisé aujourd’hui peut être interdit demain, je savais que certains éditeurs recevaient des pressions d’organismes d’état pour interdire telle ou telle fonction qui pouvait porter préjudice à des distributeurs de vidéos.

Je pense ainsi au navigateur Firefox de l’époque. En y joignant une certaine extension, on pouvait dès lors aspirer en toute légalité des programmes de télévision de la chaîne Arte et autres. En y ajoutant un script, on arrivait à une automatisation des téléchargements renvoyés bien sûr sur un Nas. Cela fonctionnait si bien, qu’un jour navigateur web et extension ne le permirent plus. Tout était bloqué, ou tout du moins avait été supprimé. Heureusement, ayant plusieurs machines, je gardais toujours l’une d’elles sur l’ancienne version. J’ai donc pu continuer à télécharger des fichiers vidéos. 

Une sorte de course à l’échalotte

Une telle recherche à la dernière version, même si elle est gage d’une meilleure sécurité, est pour moi un non-sens. Surtout si l’on utilise des ordinateurs employant chromeOS de manière native. Je pense bien sûr aux Chromebook, Chromebox et Chromebase. Je rappelle que ces trois outils informatiques sont pourvus d’une puce de sécurité. Ce n’est pas le cas avec les ordinateurs fonctionnant avec chromeOS Flex. De plus, comme l’indique Google “chaque fois que votre Chromebook démarre, une vérification de sécurité transparente et rigoureuse, appelée « démarrage vérifié », est réalisée en arrière-plan pour vous protéger contre les logiciels malveillants.” Je n’oublie pas bien sûr, la fonctionnalité du bac à sable, assurant la séparation autant de chaque onglet du navigateur Google Chrome comme des applications tierces utilisées. Enfin, un antivirus est intégré pour une sécurité au niveau du système. 

Je peux comprendre que l’on recherche à utiliser la dernière version du système d’exploitation pour son ordinateur. C’est en quelque sorte l’attrait de la nouveauté nous invitant à vouloir l’employer. Pourtant, même si l’on reste, dans le cas de chromeOS sur une ou deux versions en arrière, risque-t-on de se voir voler ses données ? Sûrement pas. A-t-on des chances de voir un malfaisant accéder au contenu de Google Drive ? Il y a peu de chance, si l’on a mis en place une sécurité à deux facteurs. Tout cela, me fait donc dire, que cette course à la dernière version n’a pas de réel sens, surtout comme je l’indiquais, on emploie chromeOS. C’est, à mon sens, un des systèmes d’exploitation actuel les plus sécurisés.

Un Chromebook qui a encore des ressources

Puisque j’ai commencé par un exemple dans mon emploi des ordinateurs, je finirais par un autre. J’emploie depuis de nombreuses années un Pixel Chromebook 2013, collé à la version 65 de l’OS. Employant uniquement des web applications Google comme des extensions, je ne rencontre aucun souci au niveau de la sécurité. Je ne me gêne pas pourtant pour aller sur des sites pollués. Qu’ais-je récolté ? Rien et mon ordinateur comme mon compte Google se porte comme un charme. 

Une mise à jour selon le désir de l’utilisateur

En mars 2022, j’indiquais ici même que Google préparait une commande permettant de désactiver les mises à jour automatiques. Cela rejoint donc le propos que je viens de tenir jusqu’à présent. À travers cette annonce, Google reconnait implicitement qu’il peut être possible d’employer un ordinateur sous chromeOS sur une version spécifique, sans courir de danger. N’oublions pas que le projet Lacros est amené à terme à remplacer le navigateur web actuel Google Chrome. Un outil de plus, pour rendre encore plus sécurisé l’utilisation des outils que nous employons.

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Les Chromebook ne sont pas tous logés à la même enseigne

Cet article est un peu une réponse à celles et ceux qui depuis quelques semaines tirent sans raison à boulet rouge sur chromeOS. Le motif en est simple : un flag donc un outil en mode bêta qui plante les ordinateurs. J’ai bien dit en mode bêta. Si cela avait été en mode stable, je comprendrais leurs positions. Or, utiliser un produit en mode bêta même un flag, c’est accepté par son emploi qu’il ne puisse pas fonctionner correctement à un moment donné. Nous avons ici même pu proposer des solutions, sans que les données soient perdues pour ceux n’utilisant pas correctement leurs ordinateurs. J’emploie le terme correctement à bon escient, puisque aujourd’hui encore, beaucoup pensent que les Chromebook doivent stocker des données. Quelle grande erreur.