La presse généraliste se fait souvent un plaisir de pointer Google du doigt en le présentant comme le grand méchant de notre génération. L’arrivée de Stadia alimente ces articles de presse à scandale, mettant en avant l’impact énergétique de l’offre sur notre environnement. Mais les grands méchants de nos médias généralistes le sont-ils vraiment ?

Les datas center, gouffre à énergie

Pour rappel Stadia propose au joueur, équipé d’un terminal de réception assez peu puissant, de jouer à des jeux de toute dernière génération, à distance, grâce à la puissance de calcul des serveurs de Google. C’est donc ces gros serveurs à la puissance démesurées qui consommeront la plus grande part énergétique du procédé, en particulier électrique. Les composants électroniques accumulés des installations sont en effet un gouffre énergétique. De plus, les machines chauffant fortement il faudra refroidir le système, à l’aide d’une climatisation pour les solutions les plus simples, à d’autres plus farfelues. 

Google a bien conscience de cette problématique et à déjà annoncé il y a quelque temps sur son blog être passé à 100 % sur d’énergies renouvelables. Mais la firme ne s’arrête pas là, puisqu’elle se penche déjà sur des solutions novatrices pour anticiper l’avenir. L’une des plus originales est sans doute leur data center finlandais, prenant la forme d’un barrage pour refroidir les serveurs. Le projet va même jusqu’à tenter de rejeter l’eau à la température la plus proche de celle ou elle à été prélevée pour minimiser l’impact écologique au maximum. Un grand méchant particulièrement consciencieux en termes de consommation d’énergie dites-moi.

Les PC gamer, cette armée énergivore cachée

Stadia va permettre à ses futurs utilisateurs de jouer sur Chromecast Ultra, un équipement peu puissant, peu cher, et peu énergivore (alimentation via port USB). Il sera aussi possible de jouer sur un “vieil” ordinateur à partir du moment où celui-ci pourra lancer Google Chrome et se connecter à l’Internet avec un débit suffisant. Les Gamers PC n’auront donc plus à changer tous les 2 ans leur carte graphique (dont certaines demandent même parfois une double alimentation électrique), construite à base de métaux rares, pour pouvoir jouer aux derniers jeux sortis. Certes les data centers de Google vont utiliser eux-aussi ce type de matériel mais sans doute pas à la même échelle. Combien de milliers de cartes mères, de barrettes de RAM et de carte graphiques sont produites chaque année pour renouveler des config gamers ? Et combien consomment ces mêmes usines qui doivent produire ces composants ? Je n’ai pas de chiffres précis à vous donner mais vous avez compris l’esprit, la mutualisation permet de réduire l’impact écologique des joueurs sur notre environnement. C’est d’ailleurs le cas dans d’autres domaines, comme le transport. Prendre le bus de votre ville est moins impactant que rouler quotidiennement avec votre automobile, encore plus si le bus est électrique.

Stadia c’est un peu l’autobus électrique du jeu vidéo, et en plus il roulera “vachement” plus vite que votre voiture. Et vous ? Avez-vous des idées farfelues pour réduire encore notre impact sur le monde ?


Nous vous rappelons que vous pouvez acheter sur le site différents produits vous permettant d’utiliser au mieux votre Chromebook.

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1 Comment

  • Bullabs
    Bullabs
    6 octobre 2019 at 16 h 54 min

    Bonjour, je m’excuse mais ça manque un peu de chiffre tout ça. Difficile de comparer stadia avec les transports en commun tout de même. Il y a aussi de la mutualisation avec spotify par exemple pourtant on sait que ça consomme beaucoup plus que de lire sa musique stockée depuis sa propre machine.
    Bref, la vérité est surement plus nuancée, energetiquement ce sera peut etre interessant par rapport aux PC Gamer (mais les PC gamer sont une minorité dans le jeu video, pas de chiffre non plus ) ;)

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