Vous écoutez le troisième épisode de l’After Show votre rendez-vous quinzomadaire qui parle de la technologie dans notre quotidien. Depuis la création de l’automobile, les technologies ont évoluées de manière significative pour améliorer la performance, la sécurité et l’efficacité des véhicules. Nous allons voir ensemble les différentes étapes de cette évolution. La technologie dans l’automobile d’hier à demain
Bonjour à toutes et à tous, je suis Nicolas, facilitateur numérique et je suis accompagné de Sylvain
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Début du 20ème siècle : L’introduction des moteurs à combustion interne et des transmissions à boîte de vitesse.
Un moteur à combustion est un type de moteur qui utilise une combinaison de carburant et d’air pour générer de la chaleur et créer une explosion qui entraîne un mouvement mécanique. Grâce à ce mouvement, mécanique, il est tout à fait possible de faire avancer un véhicule. Il existe différent type de moteur à combustion :
- Les moteurs à essence
- moteurs diesel
Ils fonctionnent en utilisant un processus de combustion contrôlée pour convertir l’énergie chimique du carburant en énergie mécanique. Les moteurs à combustion ont été largement utilisés dans l’industrie automobile depuis le début du 20ᵉ siècle. Mais ils sont actuellement remplacés par des technologies plus propres et plus écologiques.
Pourquoi n’a-t-on pas préféré le moteur électrique ?
Le moteur électrique a été inventé en 1821 par Michael Faraday. Cependant, ce n’était alors qu’une démonstration expérimentale. Il a fallu plusieurs années pour développer des moteurs électriques pour un usage industriel.
Les premiers moteurs électriques permettaient d’alimenter des machines industrielles au milieu du 19ème siècle.
Le moteur thermique a été préféré à l’électrique pour plusieurs de nombreuses raisons qui n’ont plus de sens aujourd’hui :
- le moteur thermique était plus simple et moins coûteux à produire.
- Les batteries électriques, disponibles à l’époque, étaient lourdes, peu fiables et avaient une faible capacité de stockage d’énergie.
- Enfin les moteurs thermiques pouvaient fonctionner avec des carburants facilement disponibles et peu coûteux, ce qui en faisait une solution pratique pour la propulsion de véhicules.
Au fil du temps, les moteurs électriques sont devenus plus compacts et plus puissants. De ce fait, cela les a rendus idéaux pour l’industrie automobile. Aujourd’hui, les moteurs électriques sont largement utilisés dans les véhicules électriques et les véhicules hybrides pour propulser les véhicules sans émissions de gaz d’échappement.
La première voiture électrique
La première voiture électrique reconnue comme telle était la « Lohner-Porsche » construite en 1898 par Ferdinand Porsche. Cette voiture était alimentée par deux moteurs électriques intégrés dans les roues avant, ce qui était très innovant pour l’époque. Cette voiture a marqué le début de l’utilisation de la technologie électrique dans les véhicules automobiles. Bien que ce ne soit pas la première voiture construite avec un moteur électrique
Michelin Uptis, la future génération de pneumatiques sans air
Goodyear, Michelin, ou encore Hankook développent ainsi une future génération de pneumatiques sans air. Michelin a d’ailleurs présenté un prototype de pneu increvable il y a deux ans et demi lors du salon Movin’On dédié à la mobilité durable.[1]
Les routes qui rechargent nos batteries
Le Royaume-Uni teste actuellement une route électrique capable de recharger la batterie des voitures roulant dessus. Cette route utilise une technologie de recharge par induction et est mise à l’essai pour 18 mois. Pour le moment, ce système est uniquement installé sur des tronçons de route peu fréquentés
Années 1900: Un coup d’œil dans le rétroviseur
Avant cette invention, regarder à l’arrière de son véhicule était l’apanage des contorsionnistes. En 1906, le premier prototype attribué à Alfred Faucher débarque. Pourtant c’est Henri Cain qui dépose, en 1907, un brevet pour un miroir avertisseur pour automobile, le fameux rétroviseur.
Ce miroir magique est monté en 1911 sur la voiture qui gagne les 500 miles d’Indianapolis.
Dix ans plus tard Elmer Berger dépose un brevet aux USA. Et c’est dans les années Trente que le rétroviseur intérieur se développe.
À savoir; Absent ou endommagé, il vous en coûtera 68 €
Années 1920-1930 : L’apparition de la direction assistée et des freins à disque.
L’arrivée des freins à disque a apporté de nombreux changements à l’industrie automobile. Voici quelques-unes des façons dont les freins à disque ont changé l’automobile :
- Meilleure performance de freinage : Les freins à disque sont plus performants que les freins à tambour. Ils offrent une meilleure distance de freinage et une meilleure stabilité en situation de freinage. La distance de freinage ce calcul de la manière suivante:
- à 50 KM le calcul et 5*6 = 30 mères
- Moins d’usure : Les freins à disque sont plus durables que les freins à tambour, ce qui signifie moins de besoins de remplacement et de réparation.
- Moins de bruit : Les freins à disque produisent moins de bruit que les freins à tambour, ce qui est plus agréable pour les conducteurs et les passagers.
- Meilleure esthétique : Les freins à disque sont souvent visibles à l’extérieur des roues, ce qui en fait un élément de style esthétique pour de nombreux véhicules.
- Meilleure performance en conduite sportive : Les freins à disque sont souvent utilisés sur les véhicules de performance, en raison de leur capacité à offrir une performance de freinage optimale lors de la conduite sportive.
En résumé, l’arrivée des freins à disque a apporté une meilleure performance de freinage. Mais également une plus grande durabilité, un meilleur confort acoustique et une apparence améliorée. C’est aujourd’hui une composante standard de la plupart des véhicules modernes.
Années 1940 les vitres électriques
Les fenêtres électriques ont été inventées dans les années 1940. Les premiers modèles étaient généralement des systèmes manuels avec une petite assistance électrique pour faciliter leur mouvement.
Au fil des années, les systèmes de fenêtres électriques se sont améliorés et sont devenus plus courants dans les voitures haut de gamme. Les fenêtres électriques ont été popularisées dans les années 1960 et 1970. Aujourd’hui présentes dans presque tous les véhicules modernes.
Les fenêtres électriques sont pratiques pour les conducteurs et les passagers, permettant de les ouvrir et les fermer sans effort manuel. Ils sont également plus sûrs, car ils peuvent être verrouillés en cas de besoin. Les systèmes de fenêtres électriques actuels sont souvent équipés de fonctions telles que la fermeture automatique en cas de pluie et la protection contre la surchauffe.
Années 1950-1960 : L’utilisation de la suspension à ressorts hélicoïdaux et l’intégration de la climatisation dans les véhicules.
La suspension à ressorts hélicoïdaux a été inventée pour améliorer le confort de conduite des véhicules automobiles. Les ressorts hélicoïdaux sont enroulés autour d’un axe central et comprimés lorsque la voiture roule sur une surface inégale. Cette compression permet d’absorber les chocs et les secousses, offrant ainsi un plus grand confort de conduite.
Avant l’invention de la suspension à ressorts hélicoïdaux, les véhicules automobiles étaient souvent équipés de suspensions à lames ou à ressorts à lames, qui étaient plus rigides et transmettaient plus de secousses aux passagers. Les suspensions à ressorts hélicoïdaux sont plus douces et plus confortables, ce qui les a rendues populaires pour les voitures de tourisme.
Aujourd’hui, il existe des variations telles que la suspension pneumatique et la suspension à amortisseurs hydrauliques. L’objectif reste le même : offrir un confort de conduite optimal pour les conducteurs et les passagers.
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Années 1970-1980 : L’introduction des systèmes de contrôle de traction et d’antipatinage, ainsi que la première utilisation des ordinateurs de bord pour contrôler les systèmes mécaniques.
L’antipatinage dans les voitures
L’antipatinage est un système de contrôle de la traction. Cette technologie aide à prévenir le patinage des roues d’un véhicule. C’est utile dans des conditions de conduite difficiles, telles que sur une route glissante, pluie, neige ou boue.
Le fonctionnement de l’antipatinage dépend du système utilisé, mais généralement il utilise des capteurs pour détecter si une roue est en train de patiner et agit en conséquence. Les systèmes les plus courants sont :
- Antipatinage mécanique : Ce système utilise un dispositif de freinage pour réguler la vitesse de rotation des roues et empêcher le patinage.
- Antipatinage électronique : Ce système utilise des capteurs pour surveiller la vitesse de rotation des roues et un ordinateur pour commander les freins et les moteurs pour contrôler la traction.
- Antipatinage de type ESP : Ce système utilise une combinaison de freins, de moteurs et de capteurs pour contrôler la traction et aider à prévenir le patinage.
Lorsque l’antipatinage détecte que l’une des roues patine, il agit en freinant la roue en question pour réguler la vitesse de rotation et transférer plus de traction à la roue qui n’est pas en train de patiner. Cela aide à maintenir le contrôle du véhicule et à prévenir les dérapages et les pertes de contrôle en conditions de conduite difficiles.
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Plongeons dans le futur avec les ordinateurs de bords
Encore une révolution dans l’automobile ! L’arrivée des ordinateurs de bord permet de contrôler les systèmes mécaniques de nos voitures. Grâce à cette technologie nous pouvons contrôle plus précisement et plus efficacement, des différents systèmes mécaniques d’un véhicule, tels que le moteur, la transmission, la suspension et les freins.
Ces ordinateurs de bord sont équipés de capteurs qui envoient des données en temps réel à l’ordinateur. Il utilise ensuite ces informations pour optimiser le fonctionnement des différents systèmes. Par exemple, l’ordinateur de bord peut ajuster la puissance du moteur en temps réel pour maximiser la performance et la consommation de carburant, ou contrôler la suspension pour une conduite plus confortable et plus stable.
L’utilisation des ordinateurs de bord dans les véhicules a permis de nombreux avantages, tels que :
- meilleure performance et une meilleure efficacité des systèmes mécaniques.
- amélioration de la sécurité en conduite grâce à un contrôle plus précis et une réponse plus rapide en cas de problème.
- amélioration du confort en conduite grâce à des ajustements plus précis et plus rapides des différents systèmes.
- Augmente la fiabilité en réduisant les erreurs humaines et les défaillances mécaniques.
Les premières voitures à avoir utilisé des ordinateurs de bord incluent :
- Mercedes-Benz S-Class W116 en 1972
- Cadillac Seville en 1975
- BMW 7-Series E23 en 1977
Années 1990-2000 : L’arrivée des systèmes de navigation GPS et des systèmes de sécurité active, tels que les airbags et les freins antiblocage.
Voici une nouvelle révolution qui rend nos véhicules plus sûrs au quotidien. Les systèmes de sécurité actifs sont en constantes surveillances et interviennent automatiquement pour prévenir les accidents. Voici quelques exemples de systèmes de sécurité active courants :
- Système d’assistance au freinage : ce système détecte les obstacles sur la route et aide le conducteur à freiner en cas de danger imminent.
- Avertisseur de collision avant : ce système avertit le conducteur en cas de danger de collision avec un véhicule devant eux.
- Contrôle de stabilité : ce système aide à maintenir le véhicule sur la route en cas de conditions difficiles, telles que la conduite sur une route glissante ou le dérapage du véhicule.
- Assistance au maintien de la voie : ce système aide le conducteur à maintenir le véhicule sur la bonne voie de circulation en cas de risque de sortie de route.
Années 2010 à aujourd’hui : L’essor de la technologie de conduite autonome, des véhicules électriques et des systèmes de connectivité embarqués pour les smartphones.
La conduite autonome est une étape importante pour l’automobile. Cette technologie n’est autre que la capacité d’un véhicule à se conduire lui-même sans intervention humaine. Il existe cinq niveaux de conduite autonome, définis par la Société de l’industrie automobile (SAE) :
- Niveau 0 : Pas d’automatisation. Toutes les tâches de conduite sont effectuées par le conducteur.
- 1 : Assistance minimale. Le véhicule peut aider avec certaines tâches, telles que le maintien de la vitesse ou le freinage d’urgence, mais le conducteur reste en charge de la conduite.
- 2 : Conduite partiellement autonome. Le véhicule peut effectuer certaines tâches de conduite, telles que la direction et l’accélération, mais le conducteur doit être en mesure de reprendre le contrôle en tout temps.
- 3 : Conduite sous supervision. Le véhicule peut effectuer la plupart des tâches de conduite, mais le conducteur doit être en mesure de reprendre le contrôle en cas de nécessité.
- 4 : Conduite complètement autonome. Le véhicule peut effectuer toutes les tâches de conduite sans intervention humaine, mais il peut y avoir certaines restrictions en termes de conditions de conduite.
Actuellement, la plupart des véhicules sur le marché se situent entre les niveaux 2 et 3 de conduite autonome. Les véhicules de niveau 4 et 5 ne sont pas encore largement disponibles pour le grand public. Les développements en matière de conduite autonome se poursuivent et il est probable que nous verrons des améliorations importantes dans les années à venir.
Les évolutions à venir : la technologie dans l’automobile d’hier à demain
En ce qui concerne les évolutions à venir, on peut s’attendre à une croissance de la technologie de conduite autonome. À une utilisation accrue de l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité et à une adoption accrue des véhicules électriques pour une mobilité plus durable.
L’évolution insolite pour l’automobile :
En Hongrie, une portion de route joue de la musique quand une voiture roule dessus, grâce des rainures dans le bitume à différents intervalles. Un système a déjà été utilisé dans plusieurs pays, mais qui provoque parfois la colère des habitants se plaignant des nuisances sonores.
