Je ne vous apprendrais en vous disant que Chrome OS ne demande pas une grande puissance pour fonctionner, mais faut-il en avoir la preuve. Pour cela, toute la semaine j’ai utilisé un Chromebook qui n’est pas aujourd’hui un foudre de guerre, même si à une certaine époque il pouvait être considéré comme un vrai coq de basse-cour. Il s’agit ici de l’Asus C423N qui bien qu’ayant quelques années dans les pattes, a montré qu’il était encore bien gaillard. Histoire d’une semaine en détail avec un ancêtre encore bien jeune.

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Lundi, c’est nettoyage de printemps

Même si jusqu’à présent j’exploitais occasionnellement le Chromebook C423N d’Asus, j’avais plutôt tendance à y laisser trainer dedans tout et n’importe quoi. J’entends par là autant des extensions que des applications que je n’employais plus. Pas convenable, vous allez me dire. Justement, puisque je voulais l’utiliser une petite semaine, autant le remettre à neuf. Pour cela un Powerwash s’impose. Je ne vous apprendrais rien en vous déclarant, qu’il s’agit de ne rien laisser sur l’ordinateur avant d’employer une telle remise à neuf. Comme c’est le cas pour ce qui me concerne puisque j’enregistre tout sur Google Drive, en deux coups de cuillère à pot, c’était fait. J’en profite aussi pour le nettoyer extérieurement. Le clavier comme le trackpad sont bichonnés comme l’écran.

Il est beau mon Asus. Comme un sou neuf. Première impression : même s’il s’agit d’un écran de 14 pouces avec une résolution de 1517×853 et 124 dpi, cela me change des deux écrans de 24’ que j’utilise habituellement. Heureusement, les bureaux virtuels sont là pour me faire gagner de la place. Pendant que j’y pense, la version 97.0.4692.44 (Build officiel) beta (64 bits) est installée et elle sera mise à jour jusqu’en juin 2024.

Chrome OS ne demande pas une grande puissance pour fonctionner
Capture d’écran de l’application COG présentant une partie des caractéristiques du C423N d’Asus

Comme nous en sommes aux capacités du Chromebook d’Asus, la capture d’écran de Cog indique qu’il s’agit d’un Pentium turbinant à 1.10 Ghz avec 4 cœurs. Excusez du peu ! Certains puristes connaissant sur le bout des doigts tous les produits du fondeur Intel affirmeront qu’il n’est pas très costaud. Et alors ? Cela prouve que Chrome OS ne demande pas beaucoup au niveau puissance. 

J’ai lancé le navigateur Google Chrome et cela fonctionne bien. Je peux même lancer la web application Gmail. C’est merveilleux, non ? C’est fabuleux même. J’ouvre un, deux, trois onglets. Il n’a pas l’air de ralentir. J’en profite puisque je suis abonné à la NFL (National Football League (désignée par la traduction non officielle « Ligue nationale de football américain » en français)), pour regarder une vidéo d’un des matchs. Pas de lags. Le son arrivant par en dessous vu la position des hauts-parleurs, j’ai branché un casque filaire. Nickel. Je m’endors avec de l’english plein les oreilles. 

Mardi, c’est ravioli ?

À mon réveil, la batterie du Chromebook est à plat. Normal, je n’avais pas fermé l’écran avant de m’endormir. Va falloir que je regarde de près son temps de charge comme son autonomie. Bon, je lui colle le câble qui va bien et espérons que la batterie sera vite à 100%. Le temps de me retourner, enfin presque, et voilà qu’elle est pleine. En à peine deux heures quinze et la voilà prête avec plus de sept heures vingt d’autonomie. Comme je ne vais pas passer la journée derrière l’écran, je suis tranquille. Il faut que je m’assure pourtant d’avoir le chargeur toujours a porté de main. On ne sait jamais. Comme j’ai un article a finalisé pour ce soir 18:00, autant m’y mettre tout de suite. 

Bon, la frappe du clavier qui n’est pas rétroéclairé me plaît. Alors même si je tape sur les touches comme un bucheron, dixit Nicolas, il m’est agréable de l’utiliser. Chaque touche est assez grande et si vous positionnez mal les doigts, vous pouvez rattraper instinctivement là frappe. La mise en page sur le site de l’article du jour est laborieuse. On oublie souris et grand écran. Tout faire au trackpad, c’est fastidieux. Je n’ai jamais été un champion dans l’emploi de ce rectangle, qui demande à être employé avec la touche Alt pour avoir le clic droit. J’ai dix, vingt bientôt trente onglets d’ouvert. Le Chromebook souffle un peu. Il ne va pas falloir que j’ouvre une vidéo, sinon il va être à la peine. Je me rattrape en écoutant FIP. Question restitution du son, il est vrai que les hauts-parleurs ne sont pas bons du tout. Vite le casque ! 

Mercredi, le jour des enfants 

Ouf ! La batterie est encore vaillante. J’avais pensé à rabattre l’écran. Je lui remets quand même un petit coup de jus, afin de la remplir. Comme j’ai un article à finaliser de nouveau pour 18:00, j’en profite pour regarder d’abord un film que j’avais téléchargé il y a quelques mois de cela. Tout du moins acheté. Bon, je reconnais que question couleur, c’est un peu palot, comme le montre cette capture d’écran du premier acte du film Cyrano de Bergerac. On est en pleine lumière et là cela devient un souci pour ne serait-ce que voir l’image. Sinon, tout est assez clair pour utiliser une web application comme Google Docs. Je commence à avoir la main pour mettre en page l’article de 18:00, mais je regrette quand même l’absence d’une souris. 

Chrome OS ne demande pas une grande puissance pour fonctionner
Capture d’écran d’une scène du film Cyrano de Bergerac de J.J. Rappeneau

Concernant l’écran, nous sommes en présence d’un support  FHD NanoEdge de 14 pouces, équipé d’un cadre ultra-fin de seulement 5,8 mm et d’un revêtement mat anti-reflets. On se retrouve avec un rapport écran/appareil de 78 % avec une taille minimal. Il ne peut pas se mettre en mode tente, au maximum à plat et bien sûr il est tactile. 

Jeudi, ce n’est pas riquiqui !

Ce n’est pas pour dire, le Chromebook Asus C423N a tout d’un grand. Pensez donc, il permet d’aller sur le Google Play Store et également d’utiliser le conteneur Linux. Pourtant, il ne faut pas employer simultanément une application Linux et regarder une vidéo sur YouTube. Il a comme des absences par moments. Sinon pour tout ce qui concerne le travail en ligne, rien à dire. Au niveau du stockage, il propose un espace de 64 Go. C’est largement suffisant quand tout est sauvegardé sur Google Drive. Concernant les applis Linux, je dois faire des choix. C’est rapide, je n’en utilise aucune. Quant à celles sous Android, le choix est identique. Me voilà ainsi tranquille. Comme je suis plutôt du genre prévoyant, j’ai mis une carte SD/MicroSD puisqu’il m’est proposé ce type de slot sur le Chromebook. Troisième jour intensif de l’emploi du trackpad et me voilà devenu un pro dans son utilisation. De plus, je trouve que le Chromebook me suis partout. Pas obligé de revenir à mon bureau, il est là à porté de main, et même s’il est en pause, je peux toujours le réactiver dans l’instant. 

Il se connecte bien sûr sans soucis au réseau sans-fil. Il est équipé de la norme Wi-Fi 802.11ac double bande et le Bluetooth est bien sûr présent. Un port Usb-C de chaque côté comme une prise Usb 3.1 sont au rendez-vous, permettant ainsi d’éviter de chercher de quel côté se positionne tel ou tel port. Comme nous en sommes aux spécifications, il est pourvu de 4Go de mémoire. Je comprends pourquoi il soufflait, quand hier je visionnais un film. Habituellement, j’utilise une Chromebox ayant 16 Go de Ram. Une différence de taille. Autre différence, avec une disponibilité de la batterie qui est monté à huit heures et douze minutes pour être précis. Il n’est plus gaillard, il est géant. C’est sûr cette image que je m’endors.

Vendredi, c’est sardines à l’huile

Je suis en retard. Très en retard même. Pensez donc, je dois aller promener deux heures mes deux chiennes, écrire un article pour ce soir 18:00 et finir celui-ci pour être publié demain samedi 08:00. Je dois aussi passer chez le maréchal-ferrant lui demander de me faire une fixation pour ma Jeep et enfin prendre le temps de faire des petits trucs inutiles. En plus, j’ai oublié de recharger hier soir le Chromebook que j’utilise depuis lundi. Entre deux absences, je vais donner un coup de charge à la batterie. Tiens, je suis à me surprendre, alors que je suis dans mon domicile à me déplacer avec l’ordinateur. Il y aurait-il une relation qui se développerait entre nous ? 

Dommage qu’il ne puisse pas se positionner en mode tente, car me voilà à déjeuner face à lui. C’est un monologue, heureusement qu’il m’est possible d’utiliser l’application Molotov. Oui, j’avoue, je viens d’installer cette application Android comme celle de Netflix. Impeccable. Cela fonctionne sans ralentissement. Pendant que je regarde un film en mode Pip, je travaille sur l’article du vendredi. La touche Alt+Tab me permet de passer d’une fenêtre à l’autre, et ainsi de gagner du temps. C’est vrai que les raccourcis claviers, c’est top. Bon, l’article de 18:00 est mis en page rapidement et presque trop facilement. Il va falloir que je me freine. Je finis ce paragraphe et ferme une fois l’écran. Je regarde le Chromebook et le retourne. Le support Moft est toujours là et même si j’ai tapé tous mes articles en ayant le Chromebook sur les genoux, je pourrais l’employer à l’occasion. Il ne me reste plus qu’à mettre ce texte sur le site et j’aurais fini d’utiliser uniquement pendant ces quelques jours cet ordinateur. 

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Chrome OS ne demande pas une grande puissance pour fonctionner

Pendant ces quelques jours que je vous aurais fait partager, j’aurais utilisé à tous les instants uniquement un Chromebook. Ce Chromebook devrais-je dire et qui à aucun moment ne m’a fait faux bond, bien qu’il date de 2018. En dehors des communications téléphoniques avec un smartphone Pixel, je n’aurais jamais autant consulté mes Sms via Messages, mes courriers via Gmail et bien sûr stocké tous mes fichiers sur Google Drive. Tout cela avec uniquement le Chromebook. Jamais autant le smartphone n’avait été mis de côté. C’est cet enseignement enfin de compte que j’ai tiré de l’emploi d’un Chromebook : il est possible de se passer à 95% de l’emploi de son smartphone. Bien sûr, il devra être présent pour consulter le contenu de Message, passer un appel vocal via Allo, mais pour le reste, on peut très bien le mettre de côté. D’ici que le smartphone s’éclipse totalement devant le Chromebook, pourquoi pas ?

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