Depuis l’achat de Twitter par Elon Musk, nombreux sont les utilisateurs de cet outil social à se tourner vers d’autres produits de ce type. C’est surtout celui appelé Mastodon qui voit ou revoie arriver des utilisateurs déçus de certains propos tenus par le nouveau patron. Surtout en cause, la politique de gestion de modération de Twitter, comme celle des employés de l’entreprise. Si vous ne connaissez pas cet outil, voici comment Mastodon remplace avantageusement Twitter.
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Un mammouth ? Non, un Mastodon !
Mastodon est un réseau social et logiciel de microblog. Il est auto-hébergé et libre. Chaque serveur hébergeant Mastodon est appelé une instance. Il peut être installé sur un serveur comme en propose de nombreuses entreprises, mais également sur des serveurs privés. Cela concerne autant des particuliers que des entreprises, qui veulent communiquer par ce type de réseau social au sein de leurs structures. L’intérêt de Mastodon étant principalement qu’aucune publicité ne s’affiche. L’hébergement dans le cas d’une instance sur un serveur est donc payé par les dons des utilisateurs. Les messages sont appelés des pouet ou toot. On peut y joindre des images comme des fichiers vidéos, aux standards actuels. On peut enfin choisir de masquer le contenu des pièces jointes. Sachez que chaque instance peut mettre en place une politique de modération spécifique.
En installant soit une application Android sur son Chromebook ou tout simplement la PWA de l’instance, on pourra voir trois fils de discussions :
- ce que l’on publie,
- ce qui est publié sur l’instance qui héberge le compte Mastodon appelé aussi Fil public local,
- ce qui est publié sur l’ensemble de toutes les instances, appelé aussi Fil public global.
L’identité de l’utilisateur est composée de deux segments. Le premier concerne son pseudo précédé d’une arobase (@). Il est suivi du nom de l’instance, là encore précédé d’une arobase (@). Ainsi pour ce qui me concerne, vous pouvez me retrouver sur Mastodon en recherchant @nostromo@mamot.fr.
Dernier point qui, même s’il n’est pas important en soi, est la disponibilité du code source de Mastodon. Pour la petite histoire, sachez qu’il a été créé en octobre 2016 par l’Allemand Eugen Rochko.
Quel support utilisé ?
Vous aurez compris que pour utiliser Mastodon, il va falloir passer par une instance. Une instance comme celle de mamot.fr dépendant de la Quadrature du Net est fermée puisqu’elle a atteint son quota d’utilisateur. Pour trouver une instance ouverte aux inscriptions, je vous conseille de passer par le site instances.social. Vous aurez la possibilité de choisir celle qui vous convient le mieux, par le biais d’une sélection de votre part.
On peut choisir d’utiliser Mastodon par le site de l’instance où l’on se sera inscrits. Dans ce cas, l’instance propose une PWA. Je rappelle que vous êtes, à partir de ce moment-là, dans l’emploi d’une application sécurisée vous assurant une communication cryptée.
À lire : Pourquoi utiliser les PWA sous chromeOS
Que votre ordinateur sous chromeOS vous propose Android 9 ou Android 11, il est possible d’installer les applications Android développées autour de Mastodon. Lors de mon inscription, j’avais installé l’application officielle de ce service social.
On peut retrouver l’application ci-dessous.
Je lui reproche principalement de ne pas être aussi intuitive qu’elle devrait l’être. De plus, l’accès au fil public global n’est pas assez direct.
Autre application qui permet l’emploi de Mastodon sous Android est Tusky. C’est celle que j’utilise de manière journalière.
On peut retrouver l’application ci-dessous.
Légère, mais également facile d’utilisation, c’est l’application que je préfère, comparé à toutes celles qui existent. Je signale à ce propos, que vous pouvez trouver sur le Play Store des applications de ce type qui sont payantes. Elles n’apportent rien de plus à mon sens.
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Mastodon remplace avantageusement Twitter
Dans les 48 heures qui ont suivi le rachat de Twitter par Elon Musk, on parle de plus de 80 000 utilisateurs de l’oiseau bleu qui ont migré sur Mastodon. C’est effectivement une alternative aux discussions via les réseaux sociaux. Complétement décentralisé puisque n’ayant pas un serveur unique, ce type de messagerie attire de plus en plus de personnes. Déstabilisant au premier abord pour ceux utilisant auparavant Twitter, il permet de se retrouver entre personnes ayant les mêmes goûts, affinités aussi, mais surtout, il n’offre pas de portes aux publicitaires.
