Depuis quelques semaines dans une logique liée à la folie du pouvoir, la Russie fait la guerre à l’Ukraine. Pour justifier ce conflit, les médias russes comme son président parlent de dénazification et de la libération d’un peuple pris en otage par l’Europe. Si ajoute d’hypothétiques laboratoires clandestins en Ukraine cultivant des virus sous la direction des Etats-Unis. Bref, comme dit le dicton, quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage. À chaque fois, c’est le peuple qui subit la folie d’un homme. Considéré par certains comme un démocrate autoritaire (bref un dictateur), le président Poutine, a été surpris depuis l’invasion de l’Ukraine par la réaction autant de l’Europe que des Etats-Unis. Car on peut dire qu’ils y vont fort dans les sanctions. Même les entreprises technologiques sont dans la même logique. Ainsi, Google apporte une aide importante aux Ukrainiens. 

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Une logique de fuite en avant

Tout au long de la semaine, nous avons traité de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, pardon la dénazification, par le biais des brèves. Notre éclairage sur ce sujet étant axé principalement sur la technologie, concernant l’arrêt des réseaux sociaux en Russie, comme le pouvoir des fake news. Cela montre principalement que le réseau Internet est devenu autant un outil de propagande mais aussi une arme pouvant avoir les mêmes conséquences dans un conflit qu’une armée de soldat. À ce sujet, je vous invite à lire l’article de Benoit Hopquin, dont l’article intitulé “Aux origines de la guerre en Ukraine, vingt ans de propagande russe dans le Donbass” (accès abonné Le Monde) montre à quel point la manipulation via cet outil peut amener un peuple à basculer dans le côté sombre.

Dans une logique que lui seul peut comprendre, le président dictateur Poutine est d’une certaine manière dans une logique de fuite en avant. Une fuite en avant puisqu’il restreint de plus en plus les libertés de ses concitoyens. Il ne se passe plus un jour, ou un décret gouvernemental interdit l’emploi de telle ou telle application pouvant permettre aux Russes de s’informer autrement que par le biais des médias d’Etat bien docile.

Comme me disait un ami “Demain la Chine paraîtra plus démocratique que la Russie qui est en train d’être mis au ban de la société”. La réponse de la part autant des Européens que des autres pays démocratiques est une première mondiale en quelque sorte. Et comme le résume cet article du journal Le Monde “l’Europe tente de se mettre en ordre de bataille face à la probable aggravation du conflit”, alors que dans le même temps les sanctions économiques actuelles mettent en danger les citoyens russes.

Aider l’Ukraine

Comme bien d’autres sociétés Google s’investit dans l’aide pour les Ukrainiens. Il ne peut pas en être autrement, tant sa place est prépondérante dans l’usage de la technologie et donc de l’Internet. La force de ses algorithmes lui permet de trouver des informations comme de les proposer plus facilement que ne puissent le faire ces personnes qui se trouvent prises sous le feu des canons, surtout s’il s’agit de simples civils. Car comme toute guerre ou conflit, le terme importe peu, ceux subissant cette dénazification sont blessés, tués aussi, ou simplement fuient ce pays qui est en train d’être annexée selon l’idéologie d’un homme dont la logique tient en un seul mot : pouvoir. 

Des hébergements gratuits ou à prix réduits

Afin d’aider justement les réfugiés, la firme de Mountain View propose en Pologne aux hôteliers et autres lieux d’accueils de ce type d’indiquer sur le profil de l’établissement s’il est proposé des hébergements gratuits ou à prix réduits aux Ukrainiens fuyant leur pays. De même, les sociétés liées à des services peuvent indiquer si elles proposent des possibilités aux réfugiés. Toutes ces informations seront amenées à s’afficher prochainement sur Google Maps. 

Aides financières aux organisations locales en Pologne

La Pologne se trouvant aux premières loges de cette invasion de son voisin l’Ukraine, il est tout naturel, que les Ukrainiens soient amenés à venir se réfugier dans ce pays. Dans ce cadre-là, Google a décidé d’investir 10 millions de dollars pour les organisations locales aidant les Ukrainiens par un soutien juridique et psychologique. Mais cet investissement ne s’arrête pas qu’à la Pologne puisqu’il s’étend aussi aux ONG qui ont entrepris cette même mission autant en Slovaquie, Roumanie et Hongrie. 

Informer les bombardements

Nombreux sont les ukrainiens et ukrainiennes qui sont restés dans leur pays. Une manière pour eux de résister à l’envahisseur Russe. Mais, une bonne partie est resté sur le sol de sa patrie, car dans l’impossibilité de se déplacer pour diverses raisons. À ce sujet, je n’ose pas imaginer la tragique situation psychologique comme la situation morale de ces personnes de tout âge qui sont handicapées et se trouvant dans des centres spécialisés ou à domicile.

Comme partout sur Terre, il y a des hommes, des femmes mais aussi des enfants qui sont dépendants de l’autre. Il peut s’agir autant d’un éducateur/éducatrice que d’un parent. Comment peuvent-ils comprendre une telle folie ? Face au désengagement forcé de ceux qui les accompagnaient, que deviennent-ils ? Sont-ils laissés à l’abandon ? Subissent-ils les frappes aériennes sans en comprendre réellement le sens ? Pour information, ces personnes faibles à tout point de vue, sont les premières victimes d’une guerre et pourtant jamais, oui jamais il ne sera dit qu’elles existaient.

Justement, afin de pouvoir informer les personnes restées en Ukraine, Google a mis en place un moyen rapide pour communiquer sur les alertes aériennes par le biais des téléphones fonctionnant sous Android. Cette mise en place a été effectuée à la demande et avec l’aide du gouvernement ukrainien. 

Des médias désindexés

Comme toute guerre, la communication à l’intérieur du pays comme à l’extérieur est importante. Comme nous l’avons vu dans cette série de brèves, le président dictateur Poutine a mis en place des barrières dans la communication des informations dans son pays. De son côté, pour répondre à la propagande faite depuis de nombreuses années par des canaux officiels de la belle démocratie qu’était la Russie, l’Europe dans son ensemble a décidé de les bloquer dans leurs diffusions, suite à l’invasion de l’Ukraine. Le gouvernement russe et il ne pouvait pas être autrement a “crié” à une atteinte aux droits de l’information, déclarant même qu’il déposerait plainte auprès de l’ONU. Comme avait fait dire Audiart à un acteur “Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

Afin d’empêcher les médias russes à la botte de son gouvernement d’être encore présent, Google a supprimé d’abord toutes leurs applications Android de ses canaux de diffusion. Il en est ainsi de RT et de Sputnik qui n’apparaissent même plus dans les résultats de recherche. On pourra affirmer qu’il s’agit là de censure, mais quand l’information est à ce point biaisée et dirigée pour un président dictateur, il s’agit là plus de salut public qu’autre chose.  

La sécurité des données ukrainienne

Depuis le début du conflit et même avant, le contrôle des informations est devenu une des armes du président dictateur Poutine. Cette logique du mensonge comme du refus de voir un quelconque opposant s’exprimer a entraîné en Russie la mise en place de lois très restrictives. On risque ainsi jusqu’à 15 ans de prison, oui quinze ans, pour avoir manifesté pour un arrêt de la dénazification de l’Ukraine. La mise en place de cet état totalitaire passe par un contrôle permanent des échanges entre les citoyens russes. Il ne pouvait pas en être autrement de l’Ukraine. 

Ainsi Google a constaté des actions concertées de hackers très logiquement russes et s’attaquant aux données de l’Ukraine. Cela concerne celles qui sont liées au gouvernement ukrainien autant que celles des opposants à cette invasion. Un exemple est l’entité appelé FancyBear/APT28. Ce groupe attribué au GRU (direction générale des renseignements de l’État-Major des Forces armées de la fédération de Russie), a effectué par exemple des opérations de phishing sur la société de médias ukrainien UkrNet qui est un agrégateur de contenus. Dans cette attaque, des blogspots ont été créés pour tromper ceux répondant au faux e-mail. Depuis que Google a communiqué ces informations et bien d’autres aux autorités et aux personnes concernées, les blogspots ont cessé d’exister.

Google s'investit dans l'aide pour les Ukrainiens
Exemple de page de phishing d’informations d’identification APT28

Il existe un certain nombre d’exemples concret que Google a documenté dans cette page, que je vous invite vivement à consulter. En complément d’information, sachez que cet article est tiré de celui publié par Google à cette adresse.

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Google apporte une aide importante aux Ukrainiens

Face à ce conflit enclenché par le président dictateur Poutine, l’incertitude est complète quand à son devenir. Google à sa façon, aide autant que faire se peut le peuple ukrainien. Il est pourtant certain que de manière souterraine tout doit être entrepris actuellement pour continuer à informer de manière impartiale autant les ukrainiens que les russes n’acceptant pas cette dénazification. Cela passe donc par un Internet qui est je le rappelle qu’un tuyau permettant le passage de données. Pourtant, comme on vient de le voir, il est devenu une arme importante autant pour les dictateurs par le contrôle de l’information que pour les démocraties qui peuvent user de ce levier pour espérer instaurer une paix durable. Jusqu’à la prochaine folie d’un homme.

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