Une Chromebox complètement dénudée prête à l’emploi

J’ai une certaine idée de la mécanique : si cela ne fonctionne pas, je répare. Bien sûr, je m’intéresse à celle qui tourne autour des ordinateurs. Je démonte et je remonte en ayant toujours une vis en trop. Pourtant, cela fonctionne.  Cela m’étonne toujours. Il y a quelques jours, je me suis retrouvé avec une Chromebox complètement dénudée prête à l’emploi. Comment ? Cela faisait suite à un bruit qui émanait du boitier. Depuis, elle fonctionne, mais elle se retrouve, elle aussi, pendue par des clous. Comme une précédente. 

Un bruit bizarre

Depuis une bonne semaine, la Chromebox 3 que je vous avais proposé en test ici même c’était mise à faire un bruit assourdissant et régulier. Moi qui ne l’éteignais jamais, je me voyais obligé de la mettre en pause mécanique. Dans la journée cela devenait réellement horripilant. Agaçant même. Ne voyant aucune raison de supporter plus longtemps un tel boucan, j’ai pris mon courage à deux mains, muni d’un tournevis à ma droite et d’une pince multiprise à ma gauche. Je voulais savoir d’où venait un tel bruit. 

J’admets si on me pose la question que j’ai démonté sans me demander si j’allais remonter la Chromebox. Résultat ? Un amas de tôle et de plastic. 

La carte mère de la Chromebox étant complétement dénudée, j’ai pu accéder très facilement au ventilateur. Deux vis enlevées rapidement, un coup de soufflette  afin de chasser la poussière, remontage et on teste. Tiens, il y a moins de bruit, et pourtant il est encore présent. Au moins je n’ai pas besoin de savoir si elle fonctionne, je l’entends encore !

On fixe sans recouvrir

Maintenant qu’elle fonctionne, qu’est-ce que je fais ? Je la colle dans une boite à chaussures, comme je le faisais à une époque quand je testais le système d’exploitation Linux avec des Pc ? Cela ne m’emballe pas trop et puis je n’ai pas ce type de carton sous la main. Il me reste donc plus qu’à la fixer sur un des bords de mon bureau. Je dois trouver le moyen aussi de rendre les ports Usb et compagnie accessible. Une viseuse dans la main droite, dans la main gauche deux vis longue et mince. Allez on fixe une fois, on fixe une seconde fois. Même opération pour l’interrupteur et on fixe simplement avec un peu de colle les deux fils servant d’antenne pour le Wifi. 

Il s’agit de croiser les doigts pour que cela fonctionne. C’est ok. Et bien me voilà, avec une seconde Chromebox complétement dénudée. Par le biais de l’application Cog je m’assure que tout est correct. Les températures indiquées pour les différents composants sont dans les normes. Le contraire m’aurait étonné. Pour ce qui est du signal Wifi, il est toujours aussi bon. 

Une Chromebox complètement dénudée prête à l’emploi

J’adore les Chromebox. C’est un ordinateur modulaire qui fonctionne dans toutes les conditions et sans trop de chichi. De plus, il est possible autant d’augmenter la capacité du disque SSD si on emploie le conteneur Linux, comme la mémoire qui peut monter jusqu’à 16 Go. Pour le système d’exploitation Chrome OS, il a donc de quoi voir venir, comme on dit. On peut même l’utiliser « à poil ». Seul souci dans ce cas-là…. la poussière. La soufflette est heureusement pas loin.

Employez-vous, vous aussi un Chromebook ou une Chromebox en mode dénudé ? Si c’est le cas, pour quelle raison ?