Cet article est une réflexion partielle faite à partir d’un écrit de Nicolas intitulé “Le mode bureau d’Android Q va-t-il remplacer ChromeOS ?”. Pour ceux qui n’en ont pas encore eu connaissance, je rappelle qu’il traite de la possibilité prochaine d’utiliser un clavier/écran/souris en  bureau étendu à partir d’un smartphone sous Android. A partir de là, tous les possibles sont là… mais il pose dans le même temps les questions suivantes : pourquoi les français s’intéressent-ils de plus en plus au Chromebook ? Un effet de mode, une nouvelle façon d’utiliser un ordinateur ou simplement une opportunité sociale ? Quelques pistes…

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à vous tourner vers les outils informatiques fonctionnant sous Chrome Os. Cela concerne principalement les Chromebook, mais aussi les Chromebox comme les Chromebit. Les facteurs indiquant votre achat de ce type de produit sont de différents ordres, mais généralement ils sont principalement attachés à ces quatre critères :

  • un prix moins important que les ordinateurs fonctionnant sous Windows et bien sur Mac Os
  • une incompréhension totale du fonctionnement de Windows avec des bugs à répétition
  • une recherche de la simplification dans l’utilisation
  • enfin un pouvoir d’achat ayant diminué depuis quelques années.

Si nous nous attardons quelques instants sur ce dernier point, il faut dire que même si de manière générale les ordinateurs bas gammes n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions que d’autres produits de consommation courante, pour beaucoup de français ne pouvant plus se passer d’ordinateurs, un achat pour un tel produit dans une fourchette de 500/600 € minimum n’est plus possible. 

Un outil devenu obligatoire

Et pourtant, une telle acquisition se doit d’être faite, car la majorité des relations administré/administration passe par le biais de sites web. Un changement de carte grise, une relation avec Pôle Emploi ne serait-ce que pour valider mensuellement sa recherche d’emploi, une correspondance avec une mutuelle, tout s’opère via l’outil informatique, avec bien sûr les aléas que cela suppose aussi. Aujourd’hui l’Internet est inscrit dans notre quotidien, au même titre quand hier la prise Tv devenait obligatoire comme la sortie d’eau de la machine à laver dans toute nouvelle habitation. La fibre optique participe maintenant à la plus value pour la vente d’un bien immobilier, surtout en dehors des cités. On voit donc que notre quotidien passe par une connexion permanente à l’Internet.

On achète donc un outil informatique pour des besoins quotidiens où sa place permet d’effectuer toutes sortes de tâches : secrétariat/veille lors d’une relation régulière avec une administration, gestion des comptes bancaires, archivage des données puisque le zéro papier prend de plus en plus sa place, prise de rendez-vous et gestion de l’emploi du temps concernant aussi bien une visite à un cabinet médical ou autres. Toutes ces affectations de fonctions deviennent obligatoires, surtout quand la fratrie se compose de plusieurs enfants. 

Il y a une réelle place de ce que j’appelle l’outil informatique, se matérialisant soit par un ordinateur portable soit par un ordinateur de bureau. Ce dernier est remplacé progressivement par un écran et un clavier/souris,  devenant de facto un hub, en attente de l’ordinateur portable, ouvrant ainsi d’autres champs du possible dans son utilisation. 

Enfin dernier point, même si ce n’est pas encore quantifié par des recherches, il est certain qu’avec le tout numérique, le citoyen connecté est passé d’un administré passif à un administré actif. Par ses relations presque journalières tant avec une administration qu’une société, l’administré est devenu actif, car il remplit en partie certaines fonctions dévolues auparavant à d’autres personnes, rémunérées pour le faire. L’administré actif devient donc en dehors de son activité professionnel, un subalterne de l’Administration. Il remplit mais aussi vérifie sa demande de visa comme il valide la feuille d’impôts pré-remplie. Si auparavant, il se déplaçait pour telle ou telle demande, aujourd’hui il établit celle-ci et par sa validation opère son impression qui lui sera transmise par voie postale. 

Aujourd’hui on se retrouve donc avec un outil devenu obligatoire et en même temps ayant une place physique qui pour certains peut sembler importante. De plus, nous sommes passés à une informatique mobile, nous suivant partout aussi bien dans nos déplacements et prévoyant même nos demandes.  Le triptyque tour/écran/clavier et souris est assurément amené à disparaître car nous avons tous les jours un ordinateur en main et qui obéit au doigt et à l’oeil. 

A la recherche d’une informatique de plaisir

Ces données et quelques autres que j’ai sûrement oubliées font que le Chromebook a effectivement le vent en poupe. Comme je l’indiquais, son prix d’achat mais aussi les possibilités qu’il offre font qu’il devient un ordinateur apprécié, bien sûr par une génération ayant été “biberonnée” à Windows, mais aussi et fait nouveau, par une partie de la population qui découvre enfin une informatique que j’appelle de plaisir. Une informatique où il n’existe plus les tracas de l’Os de Microsoft (virus, écran bleu,….) et une informatique à prix modéré à l’inverse d’Apple. Et grâce aux ateliers numériques de Google s’implantant dans l’hexagone, (voir deux articles à ce sujet ici et ici) il est possible de mieux appréhender son utilisation.

Tous ces paramètres permettent de mieux comprendre cette attirance de plus en plus importante de la part des Français vers le Chromebook ou tout autre ordinateur fonctionnant avec le système d’exploitation Chrome Os. Sa mue n’est pas finie loin de là, mais il propose déjà cette informatique de plaisir. Un bien-être tourné uniquement dans l’utilisation des applications ou extensions installées ne posant de manière générale aucun souci. Il y a même une certaine satisfaction d’utiliser un Chromebook car interpellant toujours ceux et celles ne connaissant pas l’Os et encore moins la machine et donnant ainsi à son utilisateur le sentiment d’être une personne pas ordinaire.

Avez-vous découvert l’informatique à travers un Chromebook ou tout autre ordinateur fonctionnant sous Chrome Os ? Pour quelle raison vous venez d’acquérir récemment un Chromebook ? Et si c’est le cas, qu’elle en était la raison principale ?

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14 Comments

  • Romeo
    Romeo
    5 septembre 2019 at 21 h 51 min

    Ah ben je decouvre l’obsolescence programmée des chromebook ! Du coup je ne sais pas si je vais acheter un chromebook comme je souhaitais le faire pour remplacer mon portable avec Windows 7. C’est un Packard Bell de 10 ans et il marche impec. Ras le bol de toutes ces boîtes informatiques qui fabriquent des objets jetables !

    Reply
  • Franz
    Franz
    5 septembre 2019 at 10 h 57 min

    Vous avez oublié un argument de taille dans les points positifs: un ordinateur avec une sécurité et une maintenance gérée par Google. Màj automatiques comme sur un téléphone. Fini le temps passé à dépanner Windows le dimanche lors des repas de famille où les gens viennent avec leurs bouses qui ne fonctionnent plus.

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    • Mister Robot
      5 septembre 2019 at 12 h 42 min

      Bonjour

      Mdrrrr il y a du vécu a nous faire partager ces moments ou il fallait beaucoup de diplomatie pour expliquer qu’effectivement il serait mieux de voir un dépanneur plutôt qu’espérer que le fiston ou soit même répare ce qui ressemblait de loin à un ordinateur.
      Concernant la sécurité et la maintenance, il s’agit effectivement d’un argument de taille que je pouvais indiquer, je vous remercie d’avoir rappelé celui-ci. J’en parle bien sûr de manière indirecte dans l’article. Rien que ces deux points peuvent faire l’objet d’un article si ce n’est pas déjà fait. A suivre, envie de dire.

      Reply
    • Nicolas
      5 septembre 2019 at 14 h 33 min

      Effectivement des arguments de poids. Merci pour le rappel

      Reply
  • Jeremy Garde
    Jeremy Garde
    5 septembre 2019 at 5 h 55 min

    Je viens de passer sur chrome os , franchement c’est le top.Très fluide , aucun bug. Pour la bureautique , c’est juste parfait.Au revoir microsoft.

    Reply
    • Nicolas
      5 septembre 2019 at 7 h 16 min

      Bienvenu parmi nous, si tu as des questions ou que tu veux aborder un sujet avec nous tu peux te rendre sur notre forum

      Reply
  • Laurent
    Laurent
    4 septembre 2019 at 18 h 53 min

    Bonjour,

    J’ai besoin de comprendre quelque chose qui me parait incohérent :

    –> sur le site de google, on trouve l’ACER SPIN 15 à partir de 429 € avec un lien vers DARTY et la FNAC

    –> Si je clique sur les deux liens, je tombe sur des PC aux carastéristiques semblables sauf le SPIN…il ne sont pas 360…

    –> Sur le site d’ACER je trouve le SPIN 15 à 599 € soit 170 € + chère …

    Est-ce que j’ai raté un truc ?

    Merci pour votre aide

    Laurent

    Reply
    • Mister Robot
      4 septembre 2019 at 21 h 48 min

      Bonjour

      N’étant pas gestionnaire des différents espaces que vous venez de citer, je vous conseille de prendre contact avec les gestionnaires du site ou simplement attache auprès des deux sociétés soit par email soit par twitter

      A vous lire.

      Reply
  • BernardGeorgesFranklin
    BernardGeorgesFranklin
    4 septembre 2019 at 17 h 54 min

    Bonjour
    Ravi par mon CBK et j’en suis à mon 2ème car pour le premier c’est le matériel / clavier qui a rendu l’âme ….hélas !
    Mon choix c’est fait en 2014 lorsque j’ai voulu acheter un PC facilement transportable facile à utiliser sans se prendre la tête avec les MAJ & autres antivirus etc un PC sûr et d’un prix moins cher en complément de mon HP 17″ sous Windows 7 que j’utilise encore accessoirement Depuis 5 ans maintenant je suis devenu accro a mon CBK je n’utilise pratiquement plus que celui-ci et quand je lis les déboires de certains utilisateurs de Windows 10 je me félicite de mon choix La seule remarque c’est que à mon age ( 76 ans) l’augmentation importante et rapide de nouvelles applications me laisse parfois un peu sur le quai mais m’oblige aussi a continuer d’apprendre et c’est du bonheur !
    Mon épouse qui n’est pas très familiarisée avec l’informatique s’en sort très bien pour des utilisations courantes avec le CBK que je lui ai offert …mails photos musiques cuisine etc
    Bien a vous

    Reply
    • Mister Robot
      5 septembre 2019 at 11 h 15 min

      Bonjour

      Merci beaucoup de nous faire partager votre engouement pour le Chromebook.
      Vous montrez aussi que vous avez ce plaisir a utiliser votre ordinateur comme votre épouse.
      A vous lire

      Reply
  • Michel Aronssohn
    Michel Aronssohn
    4 septembre 2019 at 10 h 06 min

    Tout à fait d’accord avec ces beaux principes, mais je viens de découvrir un défaut majeur dans ces fameux Chromebook : leur obsolescence programmée.
    Je viens de recevoir un avis de Google m’informant que la mise à jour envoyée était la dernière. Donc mon ordinateur va rapidement devenir un « has been ». Ceci après trois ans d’utilisation.
    Je sais bien que l’arrêt des mises à jour est basé sur le type de machine et non son âge, mais il n’est pas normal que le couperet tombe avec autant de rapidité.
    Je possède aussi un « vieux » portable (près de dix ans) fonctionnant sous Windows qui vient de recevoir, sans broncher, la mise à jour 1903 et qui fonctionne sans tous les bugs et « une incompréhension totale du fonctionnement de Windows avec des bugs à répétition ».
    En fait l’inconvénient/avantage de Windows est qu’on peut mettre les mains dans le cambouis au point que certains mettent le soukh dans la mécanique.
    Google ferait bien de modifier sa politique de mise à jour. A propos, je n’attends plus l’éligibilité au Play store promise depuis des années sur mon Asus C200 mais jamais arrivée.
    A Palo Alto, aussi, on fait des promesses de Gascon !

    Reply
    • Mister Robot
      4 septembre 2019 at 11 h 00 min

      Bonjour

      Je vous invite à lire cette aide en ligne de Google (https://support.google.com/chrome/a/answer/6220366?hl=fr), concernant le règlement des mises à jours. Il dit entre autre :

      • Chaque appareil est associé à une date d’expiration des mises à jour automatiques. Tant que cette date n’est pas atteinte, les appareils continuent de bénéficier des nouvelles mises à jour logicielles de Google.
      • Google garantit des mises à jour automatiques pendant 6,5 ans pour chacune de ses nouvelles plates-formes matérielles. Plusieurs appareils peuvent partager la même plate-forme matérielle. Ce délai de 6,5 ans débute avec la commercialisation du premier appareil de la plate-forme. Il est conseillé aux fabricants de choisir les plates-formes les plus récentes afin que leurs appareils disposent de la garantie de mise à jour automatique la plus longue possible.

      • Google communiquera sur cette page la date d’expiration des mises à jour automatiques d’un modèle dès son lancement, afin que ses clients aient le temps de prendre leurs décisions d’achat. Les appareils dont les mises à jour automatiques expirent dans un délai de 90 jours sont signalés en gras. Pensez à vérifier la date d’expiration des mises à jour automatiques lorsque vous effectuez un achat.

      • Tant que les modèles d’appareils Chrome n’ont pas atteint la date d’expiration des mises à jour automatiques, leur système d’exploitation est mis à jour automatiquement, et ils peuvent être gérés via le service de gestion proposé aux entreprises et aux établissements scolaires.

      • Lorsqu’un appareil atteint la date d’expiration des mises à jour automatiques, les mises à jour automatiques de Google ne sont plus disponibles.

      • Les appareils Chrome inscrits dont la date d’expiration des mises à jour automatiques a été atteinte ne bénéficient plus de l’assistance technique Google.

      • Les entreprises et les établissements scolaires qui utilisent des appareils dont la date d’expiration des mises à jour automatiques est dépassée ne peuvent plus gérer leurs appareils via la console d’administration Google ni bénéficier des nouvelles fonctionnalités de gestion proposées.

      • La date de fin de commercialisation d’un modèle d’appareil est décidée par le fabricant et n’a aucun rapport avec la date d’expiration des mises à jour automatiques.

      • Par exemple, si un fabricant commercialise un appareil sur une plate-forme matérielle disponible depuis un an, ce dernier bénéficiera des mises à jour automatiques pendant 5,5 ans.

      Même si un Chromebook devient « has been » comme vous dites, cela ne va pas l’empêcher de continué de fonctionner. Bien au contraire.
      Vous trouverez aussi sur l’aide en ligne de Google, les dates d’expiration des MàJ automatiques. On voit donc qu’il n’y a pas de la part de la société de Mountain View une obsolescence programmée mais plutôt une réflexion de sa part pour vous informer au mieux des appareils approuvés par Google et pouvant recevoir une MàJ et les dates de fins.

      Reply
  • Antoine BORDEAU
    Antoine BORDEAU
    4 septembre 2019 at 9 h 13 min

    Bonjour,

    Juste pour savoir : vous vous basez sur quoi pour dire que les chromebooks ont le vent en poupe ? Avez vous des chiffres pouvant corréler ceci ?
    Car malgré les pubs assez présentes à la tv ou dans le métro, je n’en vois très peu pour pas dire aucun dans mon entourage. Le téléphone semble suffire à toutes les tâches administratives que vous mentionnez plus haut.

    Reply
    • Nicolas
      4 septembre 2019 at 14 h 32 min

      Bonjour Antoine, il faut relativiser, les Chromebooks sont récent comparés aux Windows et Mac, mais en peu de temps Google a réussi à séduire plus de 30 Millions d’étudiants et d’enseignants dans le monde avec ses ordinateurs, et près de 40 millions d’utilisateurs de Google classRoom.C’est une belle évolution et un bel engouement pour un produit venu de nul part, non ?
      Pénétration des chromebook dans le monde

      Reply

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